Je vous promets, monsieur le ministre, des huitres à Jijel, comme les dattes au sahara». C'est en ces termes qu'un investisseur algérien établi en france, venu proposer la réalisation d'une ferme aquacole à el aouana, s'était adressé, en 2011, à un ex-ministre de la pêche, en visite à Jijel. depuis, ce projet est resté sans suite et la ferme aquacole et ses fameuses huitres n'ont guère vu le jour. pourtant, dans la wilaya de jijel, il ne s'agit pas d'un seul dossier soumis à l'investissement dans ce domaine resté à la traine, en dépit de son importance dans cette wilaya côtière, dont le littoral s'étend sur 120 km. En dépit de ce retard, à la direction de la pêche et des ressources halieutique, on affiche une certaine sérénité, quant à la poursuite du travail entamé pour la concrétisation des projets d'investissement dans le domaine aquacole. «des projets sont en cours de lancement et d'autres sont soumis à la commission de validation pour être entérinés», affirme-t-on. a ce titre, on croit savoir que deux dossiers, dont celui de la ferme de production des huitres à el aouana, sont en cours de concrétisation après avoir reçu l'aval des organismes concernés. deux autres dossiers sont proposés à la commission de validation pour la création de fermes de production de la dorade sur des cages flottantes à Ziama Mansouriah et El Aouana, à l'ouest de Jijel. À Khiri oued adjoul, à l'est de la wilaya, on propose la création de bassins d'élevage pour la production de la crevette. a terme, cette stratégie vise la création de pôles aquatiques marins entre el aouana et Ziama Mansouriah, à l'ouest, et à l'est. en eau douce, un projet est en phase de finalisation à azarout, à taher, pour compléter les dossiers soumis à l'investissement. des campagnes d'information sont lancées pour susciter l'intérêt d'éventuels investisseurs dans le domaine aquacole continental. Cependant, l'aboutissement de ces projets est tributaire de la réservation de sites dans les communes concernées. dans le domaine de l'aquaculture intégrée à l'agriculture, qui concerne, notamment, l'élevage en eau douce (retenues collinaires, entres autres) pour l'autoconsommation, des opérations de vulgarisation sont lancées pour identifier des porteurs de ces projets parmi les agriculteurs.