Dans le palmarès 2014 de Jeune Afrique dédié aux premières entreprises africaines, Biopharm trouve sa place parmi les success-stories du continent noir avec, au tableau des performances, un chiffre d'affaires de plus de 441 millions de dollars et un bénéfice net de près de 33 millions de dollars. Biopharm passe déjà à la vitesse supérieure sur le chemin de la production et de la certification, clôturant ainsi en beauté une dizaine d'années d'«efforts ininterrompus», d'«une expérience formidable» et d'«un «perfectionnement permanent». La célébration, aujourd'hui, des dix années d'activité de l'entreprise coïncide avec l'aboutissement d'un plan de normalisation. L'usine Biopharm de Oued Smar (Alger) est certifiée désormais comme un site potentiel qualifié techniquement et humainement pour produire des médicaments commercialisables sur le marché français et européen. Biopharm réoriente son gouvernail vers les marchés extérieurs. L'entreprise fabrique déjà une centaine de génériques et s'impose en référence et en colosse de l'industrie pharmaceutique algérienne. En dix ans, les résultats de l'entreprise ont fortement progressé, conséquence de la «puissante dynamique» qu'a connue le marché national de médicament ces dix dernières années. Abdelouahed Kerrar, patron de Biopharm, évalue la croissance de la demande nationale à plus de 10% en moyenne au cours des dix dernières années : «C'est le moteur essentiel de notre croissance.» Dans le palmarès 2014 de Jeune Afrique dédié aux premières entreprises africaines, Biopharm trouve sa place parmi les success-stories du continent noir avec, au tableau des performances, un chiffre d'affaires de plus de 441 millions de dollars et un bénéfice net de près de 33 millions de dollars. Le groupe affiche des fondamentaux solides. «Aujourd'hui que nous abordons une phase nouvelle de notre développement, nous bénéficions effectivement d'une santé financière solide qui nous donne largement les moyens de nos ambitions», se réjouit Abdelouahed Kerrar de voir son challenge réussir. Pendant les dix dernières années de la forte croissance du marché, son groupe a su saisir cette conjoncture favorable pour mettre sur le marché une offre diversifiée de produits de qualité dans les principales classes thérapeutiques, et asseoir ainsi une croissance forte de son chiffre d'affaires et de ses résultats. L'obtention, aujourd'hui, d'une certification aux bonnes pratiques de fabrication pharmaceutique, auprès de l'Agence nationale française pour la sécurité des médicaments, un des plus importants organismes européens, offrira sans nul doute de nouvelles opportunités à Biopharm. C'est le premier producteur pharmaceutique algérien à obtenir cette distinction. «C'est un réel succès pour notre entreprise et, au-delà, pour l'industrie pharmaceutique algérienne. C'est le résultat d'un travail de longue haleine qui a duré cinq années au cours desquelles l'ensemble des processus de fabrication au sein de notre usine ont été audités minutieusement et passés en revue pour s'assurer que leur déroulement se fait en totale conformité avec les standards européens, des standards qui, pour le cas du médicament destiné à la santé humaine, sont d'une exigence redoutable», souligne M. Kerrar. Une chose est sûre : cette certification permettra à Biopharm de se renforcer sur le marché national et de se développer sur les marchés extérieurs. Il s'agit d'un axe central du plan de développement du groupe. Après avoir réussi à certifier ses pratiques de fabrication pharmaceutique, Biopharm nourrit de sérieux objectifs à l'international. La présence du laboratoire sur certains marchés africains lui a permis de prendre du galon. Le marché européen est désormais en ligne de mire.