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M Benmeradi, hier, en marge de la signature d'accord de partenariat industriel entre Astra Zeneca et Biopharm : " Nous encourageons ce type de partenariat industriel qui permet le transfert technologique "
"Nous encourageons fortement ce type de partenariat industriel qui permet le transfert technologique à la fin de ce projet " a déclaré, hier, Mohamed Benmeradi, ministre de l'industrie, de la PME et de la promotion des investissements, en marge de la cérémonie de signature d'un accord de partenariat industriel entre la firme internationale Astra Zeneca et le laboratoire privé algérien Biopharm, organisée à Alger en présence aussi de Djamel Ould Abbès, ministre de la santé, de la population et de la reforme hospitalière ainsi que des ambassadeurs du Royaume-uni et du Koweït. Le représentant du gouvernement a souligné l'importance de l'événement en termes de promotion des investissements étrangers en Algérie (IDE), de la création d'emplois et de la réduction de la facture des importations de médicaments, estimée à 2 milliards de dollars en 2011. Djamel Ould Abbès a estimé la facture à 3 milliards de dollars, si on comptabilise, dit-il, l'importation de matériels médicaux. " En l'espace de 2 ans, nous avons enregistré 364 millions d'investissements directs étrangers dans le secteur médical " a-t-il ajouté, mettant l'accent sur le transfert de savoir- faire qui caractérise cette joint- venture ayant pour objet " la construction d'une nouvelle unité de production de médicaments dans la région d'Alger. " Cet accord qui générera des investissements et des emplois qualifiés s'inscrit dans la stratégie du gouvernement algérien de moderniser et de développer le secteur pharmaceutique du pays. Cette nouvelle usine produira les médicaments Astra Zeneca pour différentes pathologies : cardiovasculaires (Atacand et Crestor), neurologiques (Seroquel IR) et Oncologiques (Casodex) " lit-on dans un communiqué de presse remis aux journalistes. Tarek Rabah vice- président de Astra Zeneca pour la région Afrique et Moyen- Orient estime que " nous sommes ravis de voir se réaliser notre partenariat avec Biopharm qui a toujours joui d'une excellente et respectable réputation et a toujours été un de nos partenaires ". Il a déclaré que la firme qu'il représente s'inscrit dans la durée avec " un engament et une vision qui s'inscrivent dans le long terme ". Cet accord reflète, selon lui, la stratégie de Astra Zenecac qui vise, dit-il, à créer et soutenir sa croissance dans les marchés émergents et participe aussi, a-t-il ajouté, à l'amélioration de la santé de la société algérienne en assurant aux patients la disponibilité des produits innovants ". Il souhaite ainsi pérenniser les activités de la firme internationale en Algérie pour de nombreuses années ; et grâce, dit-il, à " cette relation de distribution déjà existante qui a fait de Biopharm un partenaire de grande importance et avec lequel nous avons contribué à la formation des médecins et assister les patients algériens " Abdelmadjid Kerrar, président de Biopharm déclarait, pour sa part que " Notre relation avec AstraZeneca est excellente. Cette alliance, de par l'importance de l'investissement consenti, apportera un réel transfert de technologie et de savoir-faire et renforcera les capacités de production nationale. Le succès de cet investissement requiert, pour son développement, le soutien des autorités algériennes. Toutes nos activités existantes respectent les standards internationaux de productions GMP (Bonnes pratiques de fabrications) ce qui faisait de nous le partenaire idéal pour AstraZeneca dans cette joint-venture. C'est pourquoi nous sommes heureux d'annoncer aujourd'hui l'aboutissement de ce partenariat gagnant-gagnant et nous ne manquerons pas d'explorer toutes les nouvelles opportunités qui en résulteront à l'avenir. " Toutes les activités en Algérie respecteront les standards rigoureux qu'appliquent AstraZeneca à l'international, Biopharm est en totale conformité avec ces normes ainsi qu'avec la réglementation locale et toutes les nouvelles opérations seront contrôlées par le ministère algérien de la Santé et ses agences. AstraZeneca & Biopharm sont actuellement en phase de soumettre leur dossier pour obtenir l'approbation finale des autorités locales. Quant au montant de l'investissement, le démarrage des travaux ou encore les données sur le transfert de savoir-faire dont parle tout le monde, information concrètes n'a été donnée