La direction de la jeunesse et des sports (DJS) de Sétif est depuis dimanche dernier dirigée par un directeur attitré. La nomination de Aziz Tahir, qui a occupé les mêmes fonctions à M'sila, a refroidi certains prétendants. Soulignons que la vacance a fortement déstabilisé le secteur. Son nouveau responsable a, dès lors, du pain sur la planche. Tahir est donc appelé à remettre de l'ordre dans un secteur où des «manœuvres» se sont érigées en maître d'ouvrage. La prise en charge des dossiers des nouvelles piscines de Hammam Soukhana et Aïn Azel, fermées pour on ne sait quelle raison, est une priorité. Tout comme l'auberge de jeunes de Djemila, fermée elle aussi. La situation de nombreux autres projets pour lesquels les pouvoirs publics ont consenti d'énormes investissements mériterait l'attention. Le nouveau responsable du secteur sera, par ailleurs, appelé à constater de visu les carences du complexe sportif du 8 Mai 1945, drainant chaque week-end des milliers de personnes. Une tournée aux alentours du stade de football et les terrains extérieurs (Metaco), devenus de jour comme de nuit des espaces de désœuvrés, va lui permettre de découvrir un autre «pot aux roses». Privant les formations de l'USS (basket-ball) et l'ESS (volley-ball) de s'entraîner et de recevoir leurs adversaires at home, les interminables travaux de la salle du 8 Mai 1945, qui devait être fonctionnelle, selon les dires du directeur de l'OPOW, en octobre dernier, ne vont pas échapper à l'observation du nouveau DJS. En sa qualité de maître d'ouvrage attitré, Aziz Tahir devra prendre en main le dossier de la piscine de l'ENSO, une véritable bombe à retardement. Pour preuve, les usagers de ladite piscine ne s'aventurent plus depuis quelques jour à «nager» dans une eau glacée. Les rédacteurs des rapports erronés sont les premiers responsables du marasme dans lequel est empêtré leur secteur.