L'entraîneur de l'USM Blida, Rachid Bouarrata, n'est pas du tout d'accord avec les sanctions de la LNF qui « ont été prises hors commission par M. Guidouche. » « Je dis que c'est une honte et je pèse mes mots, et j'assume. Sur la feuille de match, il n'a jamais été fait mention d'un quelconque dérapage de la part de Bouarrata. Dans le rapport de l'arbitrage, il n'y a pas de cas Bouarrata... La commission a siégé le 12 (dimanche), elle était composée de 5 membres : MM. Djillali, Aït Kaci, Ikhlef et Barka. Elle avait étudié le dossier USMB après avoir auditionné le vice-président, le secrétaire général et un dirigeant de l'USM Blida, le dossier a été clos avec pour décision finale de suspendre le terrain de Blida pour 1 match en plus d'une amende ; aucune allusion n'a été faite sur Bouarrata. Le lendemain (lundi 13), M.Guidouche (délégué du match) se présente avec un rapport duquel a résulté une décision prise hors commission de discipline. Je signale qu'une pression a été exercée sur l'arbitre de touche pour qu'il rédige un rapport alors que cette tâche ne lui incombe pas du tout.Quand on incrimine une personne, on doit l'écouter d'abord. Donc, il y a anguille sous roche, il y a un véritable complot qui a été ourdi par M. Guidouche qui n'est pas en bons termes avec l'USMB. Je lance un appel à M. Mecherara pour opérer un nettoyage autour de la LNF. M. Guidouche n'en est pas à sa première bourde. Après le 2e but validé par le directeur puis refusé par le juge de touche, j'ai traversé le terrain pour empêcher mes joueurs de lui parler ; lui seul peut en témoigner. Or ce juge de touche n'a rien signalé, c'est d'ailleurs moi qui l'ai protégé contre d'éventuels débordements. Je rappelle aussi que M. Guidouche est à l'origine de l'affaire Zmit qu'il a voulu à tout prix céder au CRB... Apparemment, le délégué du match USMB-USMAn (Guidouche) n'a pu discerner entre un geste de protection et une agression. Je vous promets que je ne vais pas me taire. Nous avons introduit un recours ce matin, j'attendrai les résultats et là, j'aurai beaucoup de choses à dire... J'assume l'entière responsabilité de mes propos. » Affaire à suivre donc.