Le calvaire des usagers du tronçon autoroutier reliant Lakhdaria à Bouira, long de 33 km, continue et prend des allures de plus en plus graves. Il faut plus de trois heures pour sortir de ces embouteillages qui durent toute la journée. Les usagers sont quotidiennement «pris en otage» par des travaux de réfection qui s'éternisent. Ces travaux sont confiés, rappelons-le, à l'entreprise ETRHB Haddad. Les usagers de cette portion autoroutière ne cessent de dénoncer le retard accusé dans la réalisation des travaux de mise à niveau. La réparation de cet axe routier devenu dangereux à la circulation s'étale dans le temps. Pour rappel, le chantier a été lancé en 2013 et l'actuel Premier ministre avait fixé le délai de livraison à 18 mois. Après plus de deux années, les travaux restent timides puisqu'une bonne partie de la route concernée par les chantiers est toujours dans un état de dégradation. De nombreux usagers préconisent la fermeture de cette route ou le renforcement des chantiers. «Il faut que les pouvoirs publics appliquent rigoureusement la réglementation en vigueur relative aux délais. Nous nous retrouvons toujours coincés, dès lors que des embouteillages monstres se forment quotidiennement en raison de ces travaux», dit un automobiliste. Le prolongement dans le temps de ces travaux se répercute sur les autres projets annexes que sont les aires de stationnement, les relais et autres stations-service. Ces projets aussi tardent à voir le jour. Mardi dernier, la file s'est prolongé depuis la sortie de Laârbatache, dans la wilaya de Boumerdès, jusqu'à l'entrée de la ville de Kadiria, obligeant les usagers à rebrousser chemin pour rejoindre Bouira par Tablat (wilaya de Médéa), ou par Draâ El Mizan, dans la wilaya de Tizi Ouzou.