Quand la justice est narguée Les contestées élections de renouvellement de la chambre de commerce Soummam, tenues à Sétif (fief de ladite chambre) le 2 février dernier, ont été invalidées le 15 mai 2006, par la chambre administrative près le tribunal de Sétif. Seulement, cette décision demeure, des mois après, noir sur blanc. Dire que le jugement est exécutoire. Pour rappel, l'invalidation intervient suite aux réserves formulées par un industriel (postulant à la présidence) ayant constaté des irrégularités lors du vote qui s'est avéré infructueux. Cette situation, qui perdure depuis des mois, pénalise les opérateurs économiques de Sétif, Béjaïa et Bordj Bou Arréridj. Ce blocage ne disant pas son nom sera-t-il levé ? Les caissiers font « les courses » à la BEA de Blida ! Cela s'est passé jeudi à l'agence de la Banque extérieure d'Algérie (BEA) de Blida. Au moment où l'agence déborde de monde, surtout d'employés d'entreprises privées venus percevoir leur salaire, le caissier, qui est justement chargé de payer ces clients, est absent du guichet. L'attente se fait longue et le temps passe. C'est simple : celui qui ne perçoit son salaire que le jeudi doit, comme le veut la bonne bureaucratie algérienne, revenir dimanche. Renseignement pris, le caissier a quitté son poste pour aller faire... des courses. C'est le Ramadhan, n'est-ce pas ! De retour, ce « consciencieux » caissier de la BEA intimide tout le monde en lançant : « Il faut voir plus haut ! » Le même jour, et en l'absence du caissier, un gendarme en tenue réglementaire entre, « grille » la file indienne, se présente au comptoirs et se fait payer, sans attendre plus d'une minute son chèque et repart. Sans aucun mot d'excuse ni de la part des employés ni de la part de ce super citoyen gendarme. On comprend, peut-être mieux, pourquoi le système bancaire algérien est en faillite. Un quartier « privé » à Dély Ibrahim Les passagers du quartier cité Diar El Kheir à Dély Ibrahim, à Alger, ont été surpris ces derniers jours de se voir interdire l'accès. Un immense portail a été dressé entre les trottoirs, pour bloquer l'entrée non seulement aux automobilistes, mais également aux piétons, transformant ainsi le quartier en véritable propriété privée. Les riverains, pas tous, ont dépensé un argent fou, pour mettre en place ces deux grands portails métalliques (sur lesquels les enfants ont inscrit : parc des animaux). Une somme d'argent qui aurait pu servir à débarrasser les trottoirs des montagnes d'ordure déversée depuis des mois ou encore à réparer la chaussée complètement défoncée. Y a-t-il une autorité dans cette commune où les quartiers se privatisent ? Gestion au gré des humeurs Rien ne va à la commune de Sétif où le courant ne passe plus entre le P/APC et les membres de l'exécutif, dont certains sont pourtant issus de la même formation politique (FLN) que le maire de plus en plus contesté par la majorité d'une assemblée constituée de 33 membres. Pour l'illustration, l'exécutif communal n'a pas siégé depuis huis mois. Comment peut-on gérer les affaires d'une aussi grande agglomération dans pareilles situations s'apparentant à un langage de sourds-muets ? Une émission de la Chaîne III remporte un prix de l'URTE Une émission radiophonique produite par la Chaîne III de la Radio nationale, intitulée « Les enfants de la rue », a arraché la 4e place du grand prix radiophonique de l'Union des radios et télévisions européennes (URTE), organisé du 19 au 25 septembre au Caire, indique un communiqué de la Radio algérienne. Cette manifestation annuelle a vu la participation, à sa 18e édition, de 38 programmes émanant des pays membres de l'organisation de l'URTE, souligne le communiqué. Faux billets B. M., 22 ans, pâtissier, s'est présenté mercredi 27 septembre à la brigade de gendarmerie nationale de Béni Ouesrsous (Tlemcen) pour remettre trois faux billets en coupures de 200 DA, qu'il dit avoir reçus auprès du nommé A. I., 16 ans. Ce dernier a déclaré les avoir acquis auprès du nommé R. M., 18 ans, qui a été interpellé par la suite et trouvé en possession de 32 autres faux billets en coupures de 200, 500 et 1000 DA. Une enquête est ouverte par la Gendarmerie nationale.