Les élections devant renouveler les représentants à la tête de la Chambre de commerce Soumamma, tenues à Sétif le 2 février dernier sont contestées par un candidat. Ainsi, M. Benhamadi, un prétendant à la présidence ayant demandé l'invalidation du scrutin, vient de saisir la justice qui aura à se prononcer sur les irrégularités que cet industriel affirme avoir constatées. Ce dernier considère que les dispositions de l'article 23 de l'arrêté du 25 mai 1996, fixant les modalités de déroulement des opérations d'élection des organes des Chambres de commerce et d'industrie, stipulant : « Un deuxième tour est organisé (...) dans les huit (8) jours qui suivent la date du premier scrutin, dans le cas où deux candidats obtiendraient un nombre égal de voix, les élections sont annulées suite à un recours fondé », n'ont pas été respectées d'autant, dit-il, que le premier tour s'est soldé par un score de parité. Le plaignant met, en outre, l'accent sur l'article 18 inhérent aux procurations. Ce point, qui stipule : « Tout électeur peut donner procuration à une personne de son choix pour voter en ces lieu et place. Dans ce cas, la procuration doit être légalisée et n'est valable que pour un scrutin », n'a pas été respecté, estime M. Benhamadi. « Non seulement certains mandatés n'ont pas assisté au scrutin, mais ont trouvé le moyen d'utiliser ces procurations lors des deux tours », précise encore notre interlocuteur ayant, au préalable, saisi les instances concernées qui l'ont orienté vers la justice, devant trancher le 28 février, sur une affaire qui risque d'éclabousser une chambre regroupant les opérateurs économiques des wilayas de Sétif, Béjaïa et Bordj Bou Arréridj.