A l'issue d'une belle victoire de son équipe de Tours sur le terrain du Paris FC (1-3), c'est un Haris Belkebla tout frais, naturel et disponible qui a bien voulu s'arrêter pour notre journal. Véritable révélation tourangelle depuis le début de la saison, le milieu de terrain de 22 ans confie son envie de revêtir, à l'avenir, le maillot des Fennecs. Sur un plan personnel, vous semblez avoir passé un cap, à l'image du but marqué en coupe de France face à Lorient. Qu'est- ce qui a changé par rapport à l'an passé ? Je pense que j'ai pris un peu plus de confiance. Au fil des matches, j'essaie d'apprendre de mes erreurs pour grandir davantage. Je suis par ailleurs un peu plus offensif que la saison dernière. Cela me permet de plus me projeter, d'être plus présent dans la zone de vérité et d'être plus décisif. Le paradoxe, c'est que plus vous êtes offensif, plus vous prenez de cartons… En milieu de terrain, on est amené à être dans les duels. Je suis un joueur qui aime bien aller au contact. Il faut que j'essaie de me calmer un petit peu (rires). Pouvez-vous nous expliquer ce rôle sur le terrain ? Je suis un milieu que l'on peut qualifier de polyvalent. J'aime bien défendre et attaquer. Comme je suis assez endurant, j'ai cette capacité à renouveler les efforts. Vos belles prestations depuis le début de saison ont attiré le regard de la presse algérienne et du sélectionneur. Avez-vous eu des contacts ? J'ai suivi l'actualité. Cela fait plaisir de savoir qu'on est suivi par le coach national, mais il n'y a eu aucun appel de sa part. En revanche, j'ai été en contact, l'été dernier, avec le sélectionneur des Espoirs, André Schurmann. Il souhaitait que je vienne participer à un stage. On m'a ensuite rappelé pour me dire que ce serait compliqué par rapport aux dates FIFA. J'ai dit que ce n'était pas grave et que je me tiens à disposition. Comment avez-vous pris la sortie du sélectionneur Christian Gourcuff qui dit suivre vos prestations ? C'est un honneur de la part d'un entraîneur reconnu. J'ai eu Yazid Mansouri au téléphone en début de saison. Il m'a dit qu'il suivait mes performances. Je ne dois pas me prendre la tête. Il faut que je continue à faire mes matches pour qu'il puisse m'appeler un jour. Vous aviez déjà été approché par l'Algérie par le passé… Oui. J'avais fait un stage avec la sélection des U20 quand Jean Marc Nobilo la dirigeait. Cela s'était bien passé. Ils avaient malheureusement leur équipe en place. Au FC Tours, il y a Laurent Agouazi qui a déjà porté les couleurs de l'Algérie. Quelles sont vos relations ? En parlez-vous entre vous ? Il me donne des conseils dans les domaines technique et tactique. Il m'aide beaucoup. C'est bien d'avoir le soutien d'un joueur d'expérience. Je lui ai demandé comment cela se passait en sélection. Il m'a dit que c'était exceptionnel.