Les résultats de l'étude du Plan d'aménagement des ressources en eau du bassin de chott Melghir, menée par l'Agence du bassin hydrographique du Sahara (ABHS), sis à Ouargla, ont démontré la nécessité d'entreprendre des actions immédiates afin d'arriver à une gestion intégrée et durable des ressources en eaux souterraines et d'éviter des effets néfastes pour la situation économique et sociale de la région. L'étude préconise la mise en place d'une stratégie d'exploitation durable des ressources en eau dans le bassin, tout en assurant l'approvisionnement en eau des populations en boom démographique. Les principales recommandations de cette étude, qui sera présentée ce jeudi au niveau du siège de la wilaya de Ouargla lors d'une réunion qui regroupera les membres du comité du bassin hydrographique Sahara, sont la généralisation des systèmes d'irrigation économes dans le secteur agricole et de n'exploiter que les ressources renouvelables. Le comité de pilotage du bassin hydrographique Sahara est composé des représentants de l'administration, des collectivités territoriales, des organismes de gestion des services de l'eau, des organisations professionnelles et des associations des usagers. L'importance de cette rencontre a poussé le ministère de tutelle à dépêcher M. Smati, représentant du ministre des Ressources en eau et de l'Environnement pour superviser cette rencontre, dont l'ordre du jour compte trois points. Le premier concerne le service public de l'eau dans les wilayas faisant partie du bassin Sahara, l'étude du Plan d'aménagement des ressources en eau de bassin de chott Melghir, ainsi que les actions réalisées par l'agence en 2015, notamment financées par le Fonds national de gestion intégrée des ressources en eau (FNGIRE). Il est à souligner que le second thème s'articulant autour de la présentation de l'état actuel des ressources en eau et des perspectives de satisfaction en eau des secteurs d'activité dans le territoire du bassin hydrographique de chott Melghir, qui compte huit wilayas, Biskra dans sa totalité et Batna, Khenchela, M'sila, Laghouat, El Oued, Tébessa, Djelfa, partiellement, vise la mise en place d'une stratégie de gestion intégrée et durable des ressources en eau. A souligner que l'étude du Plan directeur d'aménagement des ressources en eau (PDARE), de la région hydrographique de chott Melghir, en vigueur depuis 2010, s'inscrit dans le cadre de «l'actualisation périodique» des données relatives à la ressource hydrique, et les projections de la demande en eau des secteurs d'activités, par période quinquennale sur la base de l'année de référence de 2012. C'est un outil de planification établi pour une période de vingt ans et qui doit rendre compte des situations du secteur de l'eau tous les 5 ans. Des plans similaires sont réalisés au niveau de chacune des cinq régions hydrographiques du pays, confiés aux agences de bassins hydrographiques.