L'affaire Kheireddine Merzougui, le jeune attaquant du Mouloudia d'Alger suspendu pour quatre ans, la semaine dernière, pour dopage, est loin d'être close et le risque de voir d'autres noms tombés n'est pas écarté. Contrairement aux trois premiers cas de dopage sur lesquels la commission de discipline (CD) de la Ligue de football professionnel (LFP) a eu à statuer depuis l'entame de la nouvelle saison, à savoir Bellaïli (USMA), Boussaïd (RCA) et Gharisi (JSMS), le dossier Kheireddine Merzougui est toujours ouvert, puisque la CD que dirige Abdelhamid Hadjadj poursuivra les auditions, une semaine après avoir rendu son verdict dans l'affaire, en entendant le président du Mouloudia d'Alger, Achour Betrouni, et le médecin en chef de l'équipe, a annoncé le patron de l'instance disciplinaire, hier sur les ondes de la Radio nationale. «Le président du MCA et le médecin de l'équipe seront entendus lundi pour nous donner plus de détails sur cette affaire», explique Abdelhamid Hadjadj pour justifier cette convocation des deux responsables du club, sans donner plus de précisions sur les raisons qui justifient cette convocation, alors que cela n'a pas été jugé utile dans les trois précédents cas. Une démarche qui serait liée étroitement aux révélations faites par le désormais ex-joueurs du MCA, Kheireddine Merzougui, qui, durant son audition, aurait confié qu'il n'était pas le seul à avoir consommé le médicament contenant du methylhexanamine, un stimulant rentrant dans la liste des produits interdits, mais surtout avoir eu l'aval du médecin du club pour consommer ledit médicament, d'où cette convocation du médecin en chef du MCA et du président du club. Par ailleurs, on croit savoir que Merzougui, suspendu pour rappel pour quatre saisons, aurait pris la décision de faire appel de cette sanction pour se défendre d'avoir pris le médicament en question avec l'intention de se doper, engageant même un avocat pour défendre sa cause en appel devant le Tribunal arbitral du sport algérien (TAS). Affaire à suivre.