La commune a mis en location par voie d'adjudication au plus offrant les 28 locaux commerciaux situés à Sidi Amar, érigés dans le cadre du programme présidentiel «100 locaux par commune». La séance d'ouverture des plis s'est déroulée lundi à la mairie, en présence des élus et des soumissionnaires. L'organisation de cette séance de mise aux enchères sous pli cacheté a été précédée de mesures de publicité par voie d'affichage au niveau de la mairie. A noter que le prix plancher de départ des offres fixé par la mairie est de 5300 DA. Alors que les prix proposés par les adjudicateurs varient entre 7000 et 20 000 DA, selon l'activité qu'on veut y développer. A titre d'exemple, pour ouvrir une cafèt, un adjudicateur a acquis un local pour la somme de 20 000 DA, pour une boutique d'habillement, le prix retenu est de 11 000 DA, un jeune plombier chômeur a emporté les enchères en proposant 18 000 DA, un avocat a contracté un bail pour l'occupation d'un local pour la somme de 7000 DA. Fouzi, un jeune plombier en chômage reconnaît que le prix qu'il a proposé 18 000 DA est exagéré mais il pense que la commune lui accordera un rabais. «J'ai proposé ce prix pour être sûr d'acquérir un local», révèle-t-il. Ces locaux commerciaux érigés dans le cadre «emploi des jeunes» sont régis par le décret exécutif n° 11-119 du 20 mars 2011 fixant les conditions et les modalités de mise à disposition de locaux réalisés dans le cadre de ce programme. Ces locaux, comme le stipule clairement le décret en question, sont destinés aux jeunes prometteurs chômeurs. Cependant, à la grande surprise des postulants éligibles à ce programme qui ont déposé leur dossier au niveau de la daïra il y a 4 ans, une partie de ces locaux, 28 au total, a été cédée à la faveur d'une mise aux enchères, «illégale» pour certains, organisée par l'APC. Il y a lieu de rappeler qu'à Ghazaouet, il y a 140 locaux commerciaux destinés aux jeunes chômeurs dont 14 ont été attribués. Les autres sont dans état de dégradation avancée.