La ministre déléguée auprès du ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, chargée de l'Artisanat, Mme Aïcha Tagabou, a mis l'accent, samedi dans la wilaya d'Illizi, sur l'importance de la formation de la femme artisane, notamment la femme rurale et la femme au foyer pour un développement durable qui est au centre d'intérêt du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. S'exprimant lors de l'ouverture officielle de la 5e édition du Salon national de la femme artisane, organisé par l'association de wilaya l'Ecusson d'or, de lutte contre la violence à l'égard de la femme et de la promotion des initiatives des jeunes, la ministre déléguée a souligné l'importance du mouvement associatif et des expositions artisanales dans la promotion et l'encouragement de la femme rurale, non seulement pour la commercialisation de ses produits artisanaux, mais aussi et surtout, pour augmenter sa contribution dans le développement et la croissance économique. Surtout lorsqu'on sait que les femmes artisanes représentent 31% des artisans en activité au niveau national, soit 104 000 artisanes représentent 69% des artisans activant dans l'artisanat d'art, soit 71 000 artisanes. La ministre déléguée a également donné le coup d'envoi de la 2e rencontre Assikal 2016, sur le «tourisme responsable», organisée par l'Association de l'environnement et du développement durable d'Illizi (Aeddi). Cap ensuite sur le chantier de réalisation d'un hôtel de 28 chambres, situé en plein centre-ville d'Illizi. Il s'agit d'un investissement privé, dont le taux d'avancement est de 80%, qui permettra, une fois entré en service, de contribuer à renforcer les capacités d'accueil à travers l'ensemble des structures touristiques de la wilaya. A la cité El Wiàam, Mme Aïcha Tagabou, a inauguré le Centre d'artisanat traditionnel, une structure d'exposition contenant 12 locaux distribués aux artisans, une salle d'exposition, un bloc administratif et un bloc de santé. En réponse aux différentes préoccupations des artisanes, la ministre déléguée chargée de l'Artisanat, a affirmé que le ministère de tutelle s'emploie à trouver les solutions adéquates pour leur encourager, à travers le dispositif de gestion des microcrédits (Angem) afin de les encourager à préserver leur métier et assurer la relève productive. «Selmadedi tarawen nowen» (faire apprendre vos métiers à vos filles), a-t-elle dit à une artisane, qui lui a confirmé qu'il s'agit l'une de leur mission principale : «N'ssan iman nenagh id'enselmed tarwen nenagh, selmedtentesebran, illamawen, bashwari'tegual.»