Durant le premier semestre 2015, 190 694 véhicules neufs ont été importés par les différents concessionnaires algériens. Cependant, seules 99 524 unités ont été immatriculées durant ce même semestre, soit 52,2%, indique le dernier décompte officiel de l'Office national des statistiques (ONS), rapporté par l'APS. Sur les 253 307 véhicules importés durant la même période de 2014, 104 421 ont été immatriculés durant le même semestre (41%). «Les immatriculations définitives des véhicules neufs nous renseignent sur les dates de mise en circulation effectives des véhicules vendus. L'examen de ces immatriculations, au regard des importations, fait apparaître qu'une bonne partie des véhicules ne sont pas immatriculés au cours de l'année d'importation», explique l'ONS. Et si aux nouvelles immatriculations on associe également les réimmatriculations opérées au cours de la même période, le décompte passera à 729 020 véhicules. Une différence positive de 31 000 unités par rapport au même semestre de 2014, soit une augmentation de 6% qui a concerné particulièrement les véhicules de tourisme avec près de 28 000 unités. Ainsi, 356 666 véhicules (49% des véhicules immatriculés ou réimmatriculés au 1er semestre 2015) ont moins de 5 ans d'âge, 158 216 unités (21,7%) ont entre 5 et 9 ans, 67 039 (9,2%) ont entre 10 et 14 ans, 45 559 (6,25%) ont entre 15 et 19 ans, alors que les réimmatriculations des véhicules de plus de 20 ans représentent 13,93% (101 540 unités). Sur le podium des wilayas les plus frénétiques en matière de nouvelles immatriculations enregistrées durant les six premiers mois de l'année précédente, Alger est classée première avec 25 717 unités, suivie de Blida avec 5129 unités, Sétif avec 4497 (4,52%), Oran avec 4339 (4,36%), Tizi Ouzou avec 4148 (4,2%), Annaba avec 3928 (3,95%), Béjaïa avec 3630 (3,65%), Tipasa avec 3438 (3,45%), Boumerdès avec 3404 (3,42%) et Batna avec 3600 (3,27%), détaille l'ONS. Ces dix wilayas comptabilisent à elles seules plus de 60% des 99 524 nouvelles immatriculations. Ce qui n'est pas le cas en matière d'immatriculations et de réimmatriculations, où Annaba émerge seule avec 48 922 unités, suivie d'Alger (44 051 unités), Tébessa (40 345), Tizi Ouzou (34 899), Boumerdès (30 676), Tipasa (30 340), Djelfa (30 178) et M'sila (29 917). «Au cours du 1er semestre 2015, presque la moitié des immatriculations et réimmatriculations a porté sur des véhicules de moins de cinq ans», note la même source. Par ailleurs, les dernières statistiques indiquent, selon l'ONS, qu'à fin 2014, le parc national automobile avait atteint 5 425 558 véhicules pour une population de 40 millions d'habitants. Après une croissance observée en 2013, le nombre des immatriculations des véhicules particuliers neufs a diminué, en 2014, de 4,14%, dépassant à peine les 13 000 unités, tous genres confondus. La baisse est palpable aussi au niveau des immatriculations de 2014 par rapport à l'année précédente (2013) de plus de 54 000 unités, soit -3,73%. Par ailleurs, les nouvelles entrées dans le parc roulant algérien ont des caractéristiques particulières. En effet, parmi les transactions 301 722 véhicules neufs ont fait l'objet d'une immatriculation définitive durant l'année 2014, auxquels il faut ajouter les près de 100 000 immatriculés durant le premier semestre 2015. Ce flux de nouveaux véhicules mis en circulation a contribué au rajeunissement du parc national automobile. Ainsi, les marques françaises (Renault, Peugeot et Citroën) ont mis sur le marché algérien, durant 2014, plus de 64 000 véhicules. Elles sont suivies par les allemandes Volkswagen, Audi, Mercedes, BMW et Opel qui ont participé avec plus de 31 000 unités. Quant aux asiatiques, elles ont un apport de plus de 49 000 véhicules, dont les japonaises (Toyota, Nissan, Isuzu, Mitsubishi et Honda) ont été en augmentation de 25 000 unités et les coréennes (KIA et Hyundai) avec une contribution plus de 24 000 autres.