Depuis leur installation il y a environ 15 mois, les responsables de la direction de la PME à Oran envisagent de réorganiser le secteur et de donner une nouvelle dynamique aux PME existantes et celles qui seront créées. C'est dans ce cadre qu'une réunion a été tenue hier à la chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie, regroupant les directeurs de la PME, des Mines et de l'Industrie, des SGI (Société de Gestion des Industries), de l'Environnement et de l'EDPME. Etaient concernés par cette réunion les opérateurs économiques des zones industrielles 1, 2 et 3. Il est clair que d'autres réunions sont prévues avec les opérateurs économiques des autres zones. En parlant de chiffres, Oran compte environ 16 227 PME réparties sur divers secteurs d'activités, créant quelque 220 000 emplois. Seulement 236 PME sont identifiées. Une raison de plus pour réunir les opérateurs et leur demander de se constituer en association pour mieux fédérer leurs efforts. Les problèmes rencontrés par les opérateurs sont connus et datent depuis des années. Les opérateurs ont, à l'unanimité, posé les problèmes d'éclairage, de sécurité, d'hygiène, etc. Côté administration, l'on parle d'enveloppes conséquentes débloquées par l'Etat. Le directeur des Mines et de l'Industrie a avancé le chiffre de 17 milliards de centimes entre l'an 2000 et l'an 2003, dégagés pour des travaux de bitumage, d'AEP, de clôture, d'éclairage, etc., à la zone industrielle d'Es-Sénia. Ce qui représente une somme insuffisante d'après les opérateurs économiques présents, puisque les problèmes sus cités n'ont pas été réglés ou, du moins, pas dans la totalité. Même le problème des cotisations des opérateurs a été soulevé dans le sens où ce sont toujours les mêmes qui payent, comme l'a déclaré un opérateur.