Fonctionnel il y a à peine deux ans, le FGAR (Fonds de Garantie des Crédits aux PME) suscite toujours des interrogations de la part des opérateurs économiques qui se demandent quelles sont les démarches à suivre et comment y accéder ? C'est dans ce sens que, en collaboration avec la chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie, une journée d'information sur le FGAR a été organisée hier. Animée par le directeur général du fonds en question et le directeur régional de la BADR, cette journée se voulait une opportunité pour les opérateurs économiques pour connaître toutes les missions du FGAR. Il faut savoir que ce fonds a signé des conventions avec pratiquement toutes les banques, à savoir la BADR, la BNA, NATEXIS, Société Générale, la BDL, etc. Par ailleurs, il existe deux types de garanties, la garantie FGAR et la garantie FGAR/MEDA. La première couvre les créations ou les extensions d'entreprises, la rénovation des équipements et la prise de participation. La seconde peut être assimilée à une contre garantie. Elle représente une enveloppe de 20 millions d'euros mise à disposition du ministère de la PME par la Commission Européenne. Depuis sa création, le FGAR a accordé 126 garanties à l'échelle nationale dont 7 à Oran. L'agroalimentaire représente le secteur qui compte le plus de projets, suivi de la pharmacie. Dans les débats, les opérateurs présents à cette journée ont posé le problème d'une antenne à Oran. Et là, le directeur général du FGAR, M. Houaouï, a souligné qu'en 2007, il y aura un représentant du FGAR au niveau de chaque direction de PME. Et de dire dans ce sens : « si nous constatons que la demande s'accroît, nous serons dans l'obligation de procéder à l'installation d'une antenne ». Un autre intervenant a posé une question relative à l'intervention du FGAR dans le cas de la cession d'entreprises de l'Etat aux particuliers. Le premier responsable du FGAR a répondu que rien n'exclut cela. En conclusion, un opérateur a émis le souhait que, contrairement à l'ANDI, le FGAR établisse une liste détaillée des entreprises éligibles. Avant de se lancer sur un projet d'investissement ou une extension d'entreprise, le promoteur est toujours tenu de présenter des garanties à la banque, laquelle peut lui financer une partie du projet. Il arrive que les banques jugent insuffisantes les garanties dont dispose ce promoteur. C'est dans ce sens qu'a été créé le FGAR par décret n°02-373 du 11 novembre 2002, en application de la loi d'orientation sur les PME. Le rôle du FGAR consiste en une facilitation du financement des PME en permettant de garantir les apports bancaires dans un cadre de démarrage d'entreprise ou d'expansion des ses activités. Ceci a pour effet de sécuriser davantage la banque afin de l'inciter à octroyer des crédits et de compléter le montage financier des projets viables. Dans le cadre de la vulgarisation du dispositif du Fonds de Garantie aux crédits PME, le directeur général de cet organisme animera aussi, est-il précisé dans un communiqué de presse, des rencontres à Tlemcen, le lundi 4 décembre, en collaboration avec la direction de la Petite et Moyenne entreprise de la wilaya de Tlemcen, et à Aïn Témouchent, le mardi 5 décembre, en collaboration avec la direction de la PME de cette wilaya.