Il n'existe pas de statistiques réelles sur le nombre de logements inoccupés et fermés, précisera le directeur de l'OPGI, qui a participé au forum de la radio d'Oran, tenu au Sheraton. Ce responsable notera en outre qu'on ne peut interdire à quelqu'un de fermer sa propriété. Ce sujet a fait couler beaucoup d'encre ces dernières années. Les citoyens ont condamné l'octroi de logements sociaux à des personnes qui ne sont pas dans le besoin et qui les ferment. Interrogé sur la vente des logements sociaux par désistement, ce responsable a rappelé la clarté de la loi concernant ce sujet. Selon lui, les logements réalisés après 1998 ne peuvent plus être vendus par désistement. Les créances de l'office ont été en outre au centre des débats. Les arriérés des loyers de l'OPGI sont, selon son responsable, de l'ordre de 56 milliards de centimes. L'office a introduit 2 200 dossiers en justice pour récupérer ses créances. La justice a tranché sur 1 200 en sa faveur. Il convient de souligner que dans le cadre du programme quinquennal, 5 000 logements sociaux sont inscrits à Oran, dont 3 280 sont en cours de réalisation et 1 720 en cours de lancement.Un autre quota de 6 000 logements a été inscrit dernièrement pour répondre à la demande des citoyens issus des milieux défavorisés et dont les revenus sont faibles. Les listes des bénéficiaires de ce type de logements, précise-t-on, ont été affichées dans toutes les communes et les recours ont été étudiés par les commissions de Daïra, présidées par le wali.