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Erratum, errata
Fronton
Publié dans El Watan le 02 - 04 - 2016

C'est par ce singulier et ce pluriel qu'on désigne la ou les fautes commises dans un article ou un ouvrage et que l'on attribue parfois à une maladresse typographique pour ne pas avoir à reconnaître une bévue d'écriture. Par la force de l'usage, le mot qui désigne la faute est devenu aussi celui du texte qui sert à la corriger.
Evidemment, dans un journal ou une maison d'édition, on est censé chasser ces scories avant la publication. Mais un erratum a généralement le chic d'échapper à la vigilance des auteurs et des correcteurs avec la même roublardise qu'un moustique capable de se nicher dans l'interstice des doigts d'une main venue l'écraser sur un mur. Tenez, dans la dernière parution d'Arts & Lettres, nous nous sommes trompés sur le prénom de la directrice du Centre algérien de développement du cinéma (CADC).
C'était Chahinez (Mohamadi) et non Shahinez. Mais, une initiale sur un prénom ne constitue pas un motif sérieux d'erratum, d'autant qu'il n'y a pas altération du son. Plus sérieux en revanche, le titre de l'interview, «Régénérer une industrie cinématographique» ou le préfixe était indu puisque l'interviewée parlait de «générer…». C'est fou comme une petite consonne et une petite voyelle peuvent modifier toute une pensée. «Régénérer» suppose qu'il existait une industrie cinématographique tandis que «générer» est plus fidèle à la réalité, à savoir que par le passé, l'Algérie a disposé d'un bien modeste embryon d'industrie cinématographique mais sans doute pas d'une véritable industrie. La nuance est de taille, comme on dit.
Dans la même édition, à propos du Salon du Livre de Paris, désormais intitulé «Livre Paris», nous affichions notre enthousiasme pour des «jeunes auteurs (qui) distribuaient des petits rouleaux de papier entourés d'un ruban coloré avec à l'intérieur des nouvelles de leur création». Eh bien non, après vérification, il s'agissait en fait d'étudiants enrôlés par une maison très particulière, Short Edition, qui se définit comme «éditeur communautaire de littérature courte» et diffuse tout ce qui se lit en moins de 20 mn : nouvelles, mini-BD, poèmes, inspirés notamment des haïkus japonais en trois vers.
Cette maison a inventé en 2015 un distributeur d'histoires courtes qui permet, en appuyant sur un bouton, de recevoir un texte sur papier à lire d'un trait. La ville de Grenoble, pilote du projet, en a installé plusieurs dans ses espaces publics. Une manière formidable de diffuser la littérature en ville et de maintenir un lien entre la littérature et ceux qui n'ont plus le temps ou le goût de la lire.
Finalement, rien n'est plus instructif que les fautes que l'on commet, pour peu qu'on sache les reconnaître, au sens pratique et symbolique du verbe. Enfin, comment ne pas terminer sans évoquer cette phrase que l'on retrouve souvent en fin d'erratum : «Nos lecteurs auront corrigé d'eux-mêmes». Marrant, non ?


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