Le périple des contractuels vers la Présidence a été stoppé à Boudouaou par une importante présence policière après sept jours de marche. Les marcheurs ont donc décidé de mettre leur menace de grève de faim à exécution. D'après un syndicaliste du SNAPAP, qui suit la manifestation depuis son lancement, ils seraient 300 marcheurs sur place à Boudouaou, mais les initiateurs avancent le chiffre de 1000 à 2000 marcheurs. Tôt ce matin, un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé au niveau de la cité des 950 logements à Boudouaou, à quelques encablures de l'autoroute menant vers Alger. « Suite à l'échec des négociations avec la délégation du ministère de l'éducation, nous avion décidé de continuer la marche vers Alger. Malheureusement, les pouvoirs publics ont tout fait pour nous empêcher», déclare Bachir Saidi, porte parole des enseignants contractuels. Comme prévu, les contractuels présent à Boumerdès, environ 1200, ont décidé d'entamer une grève de la faim. « Nous avions pris une décision à l'unanimité d'entamer une grève de la faim. Nous resterons ici à Boudouaou jusqu'à l'intervention du Président de la République. Ce sera l'intégration ou la mort », dira notre interlocuteur.