De jour comme de nuit, particulièrement en ce mois de Ramadhan, les opérations de sécurisation des lieux publics s'intensifient chaque jour davantage », a rappelé, lors d'un point de presse tenu jeudi dernier, l'officier chargé de la cellule de communication à la sûreté de wilaya. La vigilance accrue des différentes sûretés de proximité et le renforcement important des brigades pédestres et des patrouilles motorisées combinées avec une programmation quotidienne d'opérations coup-de-poing ont abouti, selon cette source d'information, à une amélioration sensible de la situation sécuritaire à Constantine et ses environs, favorisant du même coup les sorties familiales, même aux heures reculées de la nuit. Selon un bilan affiché à ce niveau, une véritable armada a été ainsi déployée, permettant la mise en œuvre pour septembre seulement de 25 opérations de sécurisation qui se sont soldées par l'interpellation de 413 personnes. Dans le tas, 94 d'entre elles ont fait l'objet de poursuites judiciaires et à ce titre, elles ont été présentées au parquet pour répondre de différents chefs d'inculpation, tels que port d'armes prohibé, détention et consommation de stupéfiants, agressions et vols sous la menace d'une arme blanche. Sur ce dernier point, l'accent est mis sur l'inquiétante recrudescence de la délinquance juvénile. Parmi les nombreux délits relevés chaque semaine par les services de police, certains témoignent de graves déviances, à l'instar d'une affaire survenue le 17 septembre à Aïn Smara. Armé d'un couteau, un mineur de 17 avait obligé une jeune femme à lui remettre ses bijoux. Pour y parvenir, il s'est rendu coupable d'une prise d'otage d'un enfant de 4 ans. Malheureusement, force est de reconnaître que la série est loin d'être terminée. Le mal, dont souffre la faune des jeunes exclus du système éducatif, est trop profond pour être exorcisé d'un simple coup de bistouri. Alors...