La population de la daïra de Bouzeguène fait face depuis trois ans, après la fermeture de la décharge d'Azaghar, à une multiplication effrénée des décharges sauvages. Des réservoirs d'eau sont menacés par la proximité des décharges. La dégradation de l'environnement dans la daïra de Bouzeguène est telle que ni le mouvement associatif, ni les autorités locales, ni la Coordination des comités de villages qui a fini par imploser, n'ont pu agir pour résorber le problème et remettre de l'ordre. Les odeurs pestilentielles empestent l'atmosphère. Même les écoles sont entourées de décharges. Depuis plusieurs mois, en l'absence de décharges contrôlées, le ramassage des ordures ne se fait plus. L'exemple du village de Taourirt qui a mis en place un centre de tri, ne semble pas faire des émules dans les autres villages. Pour Bouzeguène centre et Loudha Guighil, un camion passe trois fois par semaine pour ramasser les ordures «à la sauvette», sans s'étendre aux deux chefs-lieux où des tonnes de détritus ne sont pas ramassées. Le contrat qui lie l'APC à l'administration du CET de Oued Falli va coûter plusieurs centaines de millions de centimes à la commune. Le dit contrat expire le 31 décembre 2016, date à partir de laquelle la commune doit trouver une voie pour lever les oppositions.