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Tizi Ouzou
Bouzeguène croule sous les ordures
Publié dans Liberté le 27 - 08 - 2014

L'insalubrité fait désormais partie du décor de Bouzeguène, et les villageois ne savent plus à quel saint se vouer. Aucune solution en vue pour l'instant puisque face à la détermination du collectif des comités de villages qui ont scellé le sort de la décharge d'Azaghar s'oppose celle des autorités locales qui veulent la réouverture de la même décharge.
Bouzeguène étouffe. à l'inextricable question des pénuries d'eau, s'ajoute celle de la saleté et des ordures qui jonchent toutes les rues suite à la fermeture, par le collectif des comités des villages de la commune de Bouzeguène, de la décharge d'Azaghar, au mois de juillet dernier. Bon nombre de quartiers du chef-lieu, en plein milieu des cités, dans le périmètre du plateau de Loudha Guighil, dans les cours d'eau asséchés, au bord de tous les chemins et dans tous les villages de la commune et daïra de Bouzeguène, la saleté a atteint les limites du supportable. Depuis quelques jours, une immense décharge a pris naissance en plein centre-ville, sur le site de l'ex-Souk El-Fellah, face à la cité Chahid Rachedi-Amar de Bouzeguène, et à seulement quelques pas de la mosquée du Centre. La putréfaction des déchets de toutes natures déposés aux abords des immeubles, sur les trottoirs et même sur la voie carrossable donne des nausées, et les citoyens doivent se boucher le nez pour traverser cette ville qui n'a de ville que le nom. Bouzeguène devrait figurer dans le Guinness, le livre des records, pour être la ville la plus sale d'Algérie. Jamais un tel degré d'anarchie et de décadence n'a été atteint, et la situation risque même d'atteindre l'irréparable. Devant l'incivisme de la population, l'insouciance et l'immobilisme des autorités locales, le risque est gros. D'ores et déjà, de nombreuses personnes sensibles ou traînant des maladies chroniques : asthme, allergie, maladies ophtalmiques ... commencent à ressentir les effets des odeurs qui empestent l'atmosphère et qui atteignent même l'intérieur des immeubles, poussant les habitants situés à proximité des décharges sauvages à fermer portes et fenêtres pour se protéger des odeurs. Devant cette situation unique dans les annales de la région, les citoyens, impuissants, crient leur désespoir. Pour diminuer l'ampleur des décharges qui naissent ici et là, les jeunes prennent des initiatives quelque peu irréfléchies en mettant le feu aux déchets, sans penser que des produits hyper toxiques, sous l'effet des flammes, dégagent des gaz très dangereux pour la santé. Le plastique, les piles, le plâtre, la toile, la peinture... dégagent des particules qui peuvent provoquer de très graves maladies, ceci en plus de la prolifération des insectes, des rongeurs, des corbeaux et des chiens errants en quête de nourriture. L'insalubrité fait désormais partie du décor de Bouzeguène, et les villageois ne savent plus à quel saint se vouer. Aucune solution en vue pour l'instant puisque face à la détermination et à l'opiniâtreté du collectif des comités des villages qui ont quasiment scellé le sort de la décharge d'Azaghar, s'oppose celle des autorités locales qui veulent la solution de facilité, celle bien sûr de la réouverture de la même décharge. Une solution irrecevable selon les représentants des villages qui évoquent la fuite en avant des élus qui n'ont pas su intervenir à temps pour mettre un terme à l'anarchie qui prévalait par les dépôts tous azimuts des ordures en provenance de toutes les daïras de la wilaya ou même au-delà. Début 2013, lors d'une rencontre entre le wali et des élus de Bouzeguène, en présence d'une association franco-algérienne d'Aubervilliers, le wali de Tizi Ouzou avait dégagé 2 milliards de centimes pour les travaux de cette décharge. La situation s'est depuis nettement détériorée, et le résultat actuel était plus que prévisible. Face à "l'overdose" de déchets, la décharge étant devenue incontrôlable, avec le ballet des camions en provenance de tous les coins d'Algérie, les villageois ont procédé à sa fermeture définitive. La solution réside dans l'obligation de mettre en chantier le CET de Messouya qui a bénéficié d'une enveloppe financière de 82 milliards de centimes.
K. N. O.
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