Contre toute attente, en matière d'audimat, la Caméra cachée produite par l'ENTV, SD BOX (producteur exécutif) - avec la précieuse participation de l'ENRS - et réalisée par Djaâfar Gacem (Nass M'lah City), aura été le rendez-vous cathodique et ramadhanesque le plus suivi, prisé et attendu. Un divertissement digeste, digestif, burlesque et au succès grandissant auprès des téléspectateurs algériens ayant adopté cette caméra cachée. Il suffit d'écouter les commentaires juste après dans les rues (radio trottoir oblige) d'Algérie. La presse - oh pardon - le téléphone arabe est unanime ! C'est dire le succès immédiat ! Un labeur d'une fine équipe avec la participation, voire la complicité de Djedou Hassen, figure charismatique de la radio chaîne1, le comédien Mourad Khan, sous la direction de Djaâfar Gacem. Aussi, Mourad Khan aura été ce piégeur attitré et adopté par les téléspectateurs, dont le nom est connu et reconnu ! Mourad ne l'aura pas volé (khan en arabe). Et pour cause ! Ce jeu de rôles de comédien extirpant des réactions et autres situations inattendues, hilarantes, abracadabrantes et pathétiques. Remember cheba Yamina et sa “spectaculaire” psychose d'angoisse, la jeune Bouchra, Abdelkader Chaou, Hakim Salhi ou encore Bessam... Tellement ”la mayonnaise” avait pris que certains artistes-piégés ont frôlé la syncope. A l'image d'Asma Djermoune. Puis il ne faut pas rater celui de Beyouna. Du X-Files en perspective ! De surcroît, une Beyouna comme vous ne l'avez jamais vue. Plus vraie que nature. Elle est elle-même. Avec en prime... time, l'émotion. Big deal de l'équipe de la caméra cachée. Saha f'tourkoum et méfiez-vous , ça peut vous arriver !