Après la démolition des deux kiosques de la place Kahina, un communiqué de l'APC d'Oran annonce la «délocalisation» prochaine des quatre kiosques de la place du Maghreb (ex-la Bastille). Il faut noter que cette place devra bénéficier, sous peu, d'une opération d'embellissement et de réaménagement. De facto, il sera procédé à la démolition de ces kiosques pour, selon le communiqué, «rendre aux citoyens oranais un espace plus adapté à une ville qui a un statut à défendre parmi les grandes métropoles du bassin méditerranéen». «Dans la perspective de la réouverture de la recette principale, probablement au mois de Ramadhan, la commune a l'intention de redonner à cet espace une image qu'il a perdue il y a des décennies», précise le maire d'Oran, Nourredine Boukhatem, qui souligne que «toutes les mesures prévues par la loi et le cahier de charges portant convention de concession à titre locatif doivent être respectées pour ne pas pénaliser les gérants qui bénéficieront d'un local dans d'autres sites». Dans un autre registre, le conseil exécutif de l'APC d'Oran a aussi abordé l'épineux problème du marché des Aurès, qui contient actuellement, précise-t-on, plus de 150 tables, alors qu'il a été mis en activité pour ne recevoir, tout au plus, que 70, distantes d'un mètre l'une de l'autre. «Mis à part qu'elles sont sous-louées illégalement, cette situation est lamentablement vécue par les résidants et les consommateurs pour se frayer un chemin entre les étals de pain et de poissons à même la chaussée», a déclaré le maire d'Oran, qui avoue que cette situation constitue un casse-tête pour les élus locaux. Pour remédier à cela, ces derniers envisagent de relancer le projet de la cave vitivinicole Senéclose de la place Hoche afin d'en faire un marché couvert.