Une coutume bien installée dans les mœurs du secteur économique et industriel au chef-lieu de la wilaya de Blida : l'organisation d'une soirée à la mi-Ramadhan par le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja avec la présence de tout ce que compte la région de personnalités. La belle salle Alexandra résonnant des airs de musique andalouse, assurés par l'association Nedjma, a permis mercredi dernier de dresser quelque peu le bilan d'une année d'exercices du Club par leur président, Abdelkader Taïeb Ezzraïmi en présence du ministre des PME-PMI. Ce dernier louera les efforts du Ceimi, une institution qui inspire le respect et qui est incontournable dans les consultations. Cependant, le président a rappelé les conditions inadéquates d'exercice des activités par manque de moyens et d'espaces et « à cause de freinages de différentes formes occasionnés à divers niveaux. » Ces problèmes portent sur la gestion du foncier industriel, les programmes de réhabilitation manquant de dynamisme et la proposition faite de la prise en charge par le Club de la gestion des zones industrielles existantes ou à créer, mettant en exergue le capital expérience acquis par les membres du CEIMI. M. Ezzraïmi pointera du doigt les banquiers qui ne poursuivent guère leurs efforts dans l'accompagnement bancaire lors de la phase d'exploitation des unités de production venant d'acquérir les équipements. La machine économique se trouve également grippée par la faute du marché informel et de la contrefaçon, et ce, malgré les efforts diligentés par le pouvoir afin de les contenir. En fin gestionnaire, le président terminera son allocution par des points positifs tels le nouveau code des investissements ou les nouvelles dispositions de réduction d'impôts.