Les habitants de la cité des 1046 Logements à Douéra déplorent le manque de commodités dans leur cité. A l'absence d'éclairage public dans les espaces attenants aux immeubles de la cité, s'ajoutent les ascenseurs qui sont toujours en panne, «les ascenseurs sont tout le temps en panne. Les vieilles personnes et les malades en sont les plus pénalisés par cette situation, qui d'ailleurs n'a suscité aucune réaction de la part des autorités, qui ont à leur charge la gestion de notre cité, et ce, en dépit des multiples requêtes que nous leur avons adressées», confient des habitants de la cité. Par ailleurs, l'absence d'agents d'entretien au niveau des immeubles a fait que les cages d'escalier et autres espaces communs, sont complètement dégradés. La peinture des façades est également dans un piteux état, qu' «on daigne au moins s'occuper des espaces verts et des aires de stationnement qui sont complètement délaissés. Aussi, il est inconcevable de ne pas refaire la peinture des immeubles», disent-ils, et d'ajouter : «A quoi servent les charges locatives sinon à réaliser ce genre de travaux.» «Nous nous acquittons de ces charges chaque mois, mais en contrepartie il n'y a aucune prise en charge». Cette situation, faut-il le dire, n'est pas la particularité de la seule cité des 1046 Logements, mais de la plupart des cités AADL de la capitale. Le même constat est déploré à Bab Ezzouar, à Sebala ou encore à El Achour, d'où la nécessité de renforcer le travail d'entretien afin de maintenir un état permanent de préservation du cadre de vie des locataires.