Au parking de la rue Capitaine Menani, dépendant de l'EGCTU, un grand panneau à l'entrée indique « complet ». « Ce parking a été inauguré, il y a 15 mois, nous révèle Djamel, responsable de cette structure. Il a été bâti à la place d'immeubles détruits par le séisme de mai 2003. D'une capacité d'accueil de 246 places, il est saturé à longueur d'année ». A raison de 1500 DA, le client peut y garer sa voiture avec l'obligation toutefois de la sortir avant 8 h. Quant au tarif de jour et de nuit, il est de 2200 DA. Même son de cloche au niveau des parkings gérés par les privés. Au parking Ali Mellah (place du 1er Mai) tout est complet aussi. « Les tarifs sont de 1600 DA le mois pour les abonnés qui sont autorisés à stationner entre 16h et 10h », nous informe Mohamed le caissier. Le parking est fermé entre 22h et 6h et nous travaillons avec des clients stationnant quelques heures pendant la journée soit pour faire des courses ou aller au bureau : 30 DA pour les deux premières heures et 10 DA supplémentaires à chaque heure ajoutée. Au Télemly, sous le grand pont, deux jeunes font du gardiennage de voitures, leur gagne-pain et proposent 1000 DA pour les abonnés ! A noter que tous les trottoirs de la capitale sont ainsi réquisitionnés par des jeunes autoproclamés gardiens de parking et qui, mine de rien, amassent des sommes colossales, souvent sous le menace d'un gourdin brandit à la face des automobilistes.