Sous l'apparence d'un doux et gentil garçon se cache un combattant. C'est Yanis Soualah, 13 ans, athlète de l'équipe nationale de tækwondo cadets. Grâce à lui et à Nihad Oussadi, en paire mixte, l'emblème national a été hissé et a flotté dans le ciel de Port-Saïd, en Egypte, à l'occasion du Championnat d'Afrique de la discipline organisée la semaine dernière. Yanis, l'enfant chéri du club BSB de Bouira — qui a presque dominé le championnat dans sa catégorie, dès lors qu'il a remporté toutes les compétions organisées par la fédération — a, grâce à cette consécration, arraché un billet qualificatif au Championnat du monde prévu au Pérou, en octobre prochain. Yanis, comme tous les autres athlètes de la sélection nationale de taekwondo, ont parfaitement rempli leur mission à l'occasion de ce Championnat d'Afrique. Dix-sept nations ont participé à cette compétition de haut niveau. La sélection algérienne a glané douze médailles, dont deux d'or. Malgré le peu de moyens dont dispose le club formateurdans lequel s'entraîne le jeune Yanis, la volonté et surtout la détermination sont les seules armes pour affronter toutes les difficultés. Les pouvoirs publics doivent impérativement mettre à la disposition de ces jeunes talents, tous les moyens possibles. L'exemple est déjà là. Yanis, qui disposait déjà d'un riche palmarès, nous promet une bonne prestation et jure que de la première place à l'occasion du championnat du monde prévu au Pérou. Un bon exemple à suivre. Bravo Yanis.
