Toutes les mesures ont été prises afin d'assurer le bon déroulement des épreuves partielles du baccalauréat et d'éviter une nouvelle fraude lors de cette session prévue du 19 au 23 juin, a déclaré hier le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed. «Tout a été fait pour un risque de zéro de fuite», assure le même responsable, qui était hier l'invité de la rédaction de la Chaîne 3. «Tous les moyens humains et matériels sont mobilisés et toutes les mesures ont été prises pour la réussite de cette session partielle. Même si le dispositif organisationnel a été maintenu, des mesures de renforcement du contrôle ont été décrétées. La chaîne d'acheminement des sujets sera accompagné et supervisée par des cadres du ministère. Il n'y aura pas fuite», promet M. Belabed, qui s'appuie sur toutes les nouvelles dispositions «draconiennes» prises en cas de fraude, mais dont il n'a pas voulu donner plus de détails. Le responsable refuse de s'étaler sur les modifications apportées sur l'organisation, après la mise en cause de responsables de l'Office national des examens et des concours (Onec) dans la fuite des sujets de plusieurs matières lors de la première session, l'enquête étant toujours en cours. M. Belabed a estimé, à ce propos, que «les risques de fraude sont très réduits» pour cette session partielle en préparation, soulignant que le gouvernement est «décidé à préserver l'intégrité et la crédibilité du baccalauréat». Il a précisé, dans ce cadre, qu'il est strictement interdit pour les candidats d'avoir leurs téléphones portables dans les salles d'examen, prévenant que «tous ceux qui seront en possession d'un téléphone à l'intérieur des centres d'examen seront considérés comme étant en état de fraude». Concernant le calendrier de ces épreuves partielles, il sera, selon le même responsable, «très aéré» de manière à permettre aux élèves de les passer dans des «conditions acceptables». Les candidats concernés passeront les épreuves dans les mêmes établissements où ils étaient affectés la première fois. Des modifications ont été apportées à la couleur de la convocation, ajoute le même responsables. Il a affirmé, également, que les candidats retardataires lors de la première session seront tolérés à repasser les examens afin de leur donner une nouvelle chance. Le retrait des convocations pour les candidats concernés par les épreuves partielles du baccalauréat a débuté hier à 13h sur le site internet de l'ONEC (http://bac.onec.dz). 557 000 candidats sont concernés par la session partielle. 2072 centres de déroulement sont prévus, ce qui représente 81% des centres de la session ordinaire du baccalauréat. Les résultats seront disponibles, au plus tard, le 15 juillet. Les épreuves partielles, qui auront lieu du 19 au 23 juin, concernent sept matières pour les sciences expérimentales, quatre pour les filières mathématiques, maths-technique et gestion-économie, et une matière pour la filière langues étrangères. 38% de l'ensemble des candidats (818 518 au niveau national) sont concernés par ces épreuves, alors que 21% des candidats sont concernés par les matières en commun. Les épreuves partielles «se dérouleront selon le schéma scientifique et pédagogique habituel et dans les mêmes conditions qui entourent les épreuves et les corrections».