La rareté de l'eau potable se fait sentir dans plusieurs villages de la commune de Tizi n'Tléta, au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. En effet, aux villages de Cheurfa, Aït El Hadj Ali et au douar Aït Abdelmoumène, l'eau se fait de plus en plus rare. «Depuis deux semaines, nos robinets sont à sec. Les citernes tractables sont notre unique source d'approvisionnement en ce liquide vital. Par ces temps de cherté de la vie, nous dépensons chaque semaine 2000 DA pour l'achat d'une citerne d'eau potable. Nous demandons aux responsables de l'Algérienne des eaux de nous assurer un approvisionnement régulier», a appelé un habitant d'Aït Abdelmoumène. Un membre du comité de village de Cheurfa, dans la même commune, a fait le même constat : «Chez nous, l'eau est toujours rationnée mais à présent, c'est la pénurie. L'Algérienne des eaux est invitée à achever rapidement le projet d'alimentation à partir de Koudiet Asserdoun.» Signalons que depuis deux semaines, nombre de quartiers d'Aït Abdelmoumène n'ont reçu aucune goutte d'eau. «La semaine dernière, l'eau a été lâchée à 3h, mais personne ne nous avait prévenu de ce changement d'horaire. L'Algérienne des eaux doit penser à nous avertir en cas de changement de programme et d'horaire», a demandé un autre habitant. Signalons que le projet de branchement à partir de Koudiet Asserdoun, entamé depuis de nombreuses années, a buté sur plusieurs oppositions. L'assemblée populaire de la wilaya de Tizi Ouzou, interpellée par les citoyens, a invité les citoyens qui s'opposent au projet et les autorités locales. Un terrain d'entente a été trouvé et l'opposition levée. Mais le projet tarde à être finalisé depuis plus de deux mois.