Energies renouvelables au cœur de la transition énergétique», tel avait le thème de deux journées portes ouvertes sur la recherche appliquée organisées au début de ce mois de juin par le CDER (Centre de développement des énergies renouvelables) au sein de l'espace de l'UDES (Unité de développement des équipements solaires) de Bou Ismaïl (Tipasa). Les scientifiques et chercheurs algériens sont engagés dans la lutte contre tous les éléments énergivores. Preuve en est, le centre de développement des énergies renouvelables a réalisé 200 pompes solaires pour alimenter 2000 foyers ruraux. Lors de cette rencontre, Nordine Yassa a eu à cœur de dévoiler toutes les potentialités algériennes concrètes en matière des énergies renouvelables que recèle l'Algérie, grâce à ses chercheurs. En dépit de son jeune âge, ce scientifique algérien, qui avait participé à plusieurs missions scientifiques au niveau de la planète, est une personnalité reconnue par ses pairs. Le but de cette rencontre de 2 journées à l'UDES de Bou Ismaïl consistait à rapprocher les opérateurs économiques et les chercheurs algériens. Sur le terrain, les réticences envers les énergies renouvelables sont nombreuses en Algérie. Le cap n'est pas encore franchi. Si le plus important de ce rendez-vous à l'UDES de Bou Ismaïl, c'est incontestablement la signature de pas moins de sept conventions de partenariat entre le CDER et les opérateurs, une exposition des différents laboratoires de recherches, afin de découvrir les inventions des jeunes scientifiques et chercheurs (hommes et femmes) algériens aura permis aux visiteurs de découvrir la maison solaire intelligente à basse consommation qui est érigée sur une surface de 9,60 m par 5,96 m. Elle est alimentée comme son nom l'indique à l'électricité solaire, qui permet le traitement des eaux, le fonctionnement des équipements de froid et de climatisation et le chauffage solaire. Un capteur photovoltaïque à air intégral au bâtiment, un humidificateur étagé, un système de rafraîchissement évaporatif, un réfrigérateur solaire photovoltaïque à accumulateur de froid, un banc d'essai comparatif d'ampoules d'éclairage, un système solaire combiné de chauffage et de production d'eau chaude sanitaire, un séchoir solaire direct destiné à sécher les déchets de l'agro-alimentaire (SIM a exposé ses déchets), le contrôle de l'humidité à partir d'un micro-ordinateur, l'extracteur qui renouvelle l'air et évacue l'air chaud, le séchoir solaire naturel direct, cette culture du séchage est introduite en Algérie par le chercheur Belegroun et sa consœur Metidji, la serre de séchage appelée Green House. La liste des inventions est encore longue : le séchoir solaire indirect des légumes et des fruits, le système (suiveur solaire) de chargement des accumulateurs (batteries), le système d'hydro distillation solaire pour produire les huiles essentielles, la présentation du système de conversion thermique et thermodynamique et bien d'autres encore. Les voies proposées par les scientifiques et chercheurs algériens auront-elles des échos, afin que notre pays puisse sortir de sa léthargie et trouver les réponses aux urgences ?