Le chantier de construction de 34 logements sociaux au chef-lieu des Ouadhias, au sud de Tizi Ouzou, est à l'arrêt depuis plus de deux mois. L'entreprise chargée de la réalisation de ces logements a plié bagage juste après avoir réalisé les fondations. Le maire des Ouadhias que nous avons questionné à ce sujet précisera : «En effet, l'entreprise a suspendu les travaux juste après avoir réalisé les terrassements et les fondations. La raison serait un conflit de propriété du terrain entre l'OPGI et la CNEP. Cette dernière s'est donc opposée au projet, ce qui a amené l'entreprise à abandonner le chantier. Nous avons à plusieurs reprises essayé de réunir les services de l'OPGI (Office de promotion et de gestion immobilière) et ceux de la CNEP (Caisse nationale d'épargne et de prévoyance) pour trouver un terrain d'entente en vue de maintenir ce projet de logements sociaux, en vain. L'OPGI et la CNEP, chacun de son côté, revendique la propriété du terrain». Le maire appelle les deux parties «à se mettre autour d'une table pour trouver une solution qui ne pénalisera pas les citoyens qui attendent ces logements et qui vivent dans des conditions d'habitat précaire». Rappelons qu'aux Ouadhias, la crise du logement est toujours persistante, surtout avec l'annulation du projet des 333 logements sociaux à cause de la crise financière que connaît le pays.