Le taux de réussite à l'examen du Brevet d'enseignement moyen (BEM), session mai 2016, au niveau national est de 54,42%, a indiqué hier l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale, Messeguem Nedjadi, à la Radio nationale. Les candidats et leurs parents ont pu consulter, hier, les résultats sur le site de l'Office national des examens et concours (ONEC), qui sont également disponibles au niveau des établissements scolaires, précise le ministère de l'Education nationale. Quelque 559 926 candidats dont 271 856 garçons et 288 070 filles ont été inscrits cette année à cet examen, rappelle le même responsable. Le taux de réussite au BEM a atteint l'an dernier 53,97% alors que le taux le plus élevé au cours des cinq dernières années a été enregistré en 2012 avec 72,10%. Les filles ont arraché le plus grand taux de réussite avec «61,55% contre 46,66% pour les garçons à l'examen du Brevet d'enseignement moyen (BEM), session mai 2016, dont le taux de réussite au niveau national est de 54,42%, soit une légère hausse par rapport à l'année dernière. Le taux d'admission est de 70,2% chez les candidats libres», précise l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale. «Nous considérons que cette année, malgré des difficultés dans certaines disciplines, à l'exemple des mathématiques, les élèves se sont, tout de même, rattrapés dans d'autres matières», a-t-il remarqué. Comparant par ailleurs le taux de réussite de cette année à celui de 2015, l'inspecteur général a relevé «une légère augmentation». «Les résultats ne reflètent pas le niveau des élèves» Les résultats de cette session sont presque similaires à ceux de l'an dernier. «Reflètent-ils le niveau des élèves ?» Le Conseil national autonome du personnel du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste) estime qu'il faut une évaluation objective de ces résultats par les spécialistes du secteur. «Une réévaluation de l'examen de la fin du cycle moyen s'impose, vu que depuis quelques années, des interrogations accompagnent la délibération des résultats, notamment en ce qui concerne les matières essentielles, à savoir les maths, la langue arabe et les langues étrangères», soutient Messaoud Boudiba, secrétaire national chargé de la communication dudit syndicat. L'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) abonde dans le même sens, estimant qu'une évaluation objective doit prendre en compte les paramètres des conditions dans lesquelles s'est déroulée la scolarité, le degré de difficulté des questions et la souplesse ou non du barème. Le syndicat proposera sa propre lecture de ces résultats dans une semaine. «Il s'agit surtout de connaître les raisons empêchant d'atteindre le taux enregistré en 2012, le meilleur depuis nombre d'années», selon M. Amraoui, secrétaire à la communication au sein de l'Unpef.