Il n'y avait pas foule à l'avant-première nationale de Good Luck Algeria», de Farid Bentoumi au théâtre romain de la ville de Guelma organisée en soirée de jeudi dernier. Non pas parce que le public guelmi ne s'intéresse pas au 7e art, mais pour la simple et bonne raison que la direction de la culture de la wilaya de Guelma coorganisatrice de l'événement avec l'institut français de Annaba, a été défaillante en matière de communication. «Nous avons choisi la ville de Guelma et son magnifique théâtre antique pour redonner un souffle à ‘‘Cinéma sous les étoiles'' pour l'année 2016 traditionnellement organisé à Annaba. La promotion et la communication de l'événement revenaient tout naturellement à la direction de la culture. Nous espérons plus de monde pour la projection du film Les Folles années du Twist, coïncidant avec son 30e anniversaire programmée ce vendredi toujours à 22h», c'est ce qu'a déclaré au public David Queinnec, directeur de l'Institut français de Annaba, en ouverture de l'avant-première nationale de Good Luck Algeria, et ce, en présence de Mme le wali de Guelma et autorités civiles. «J'ai voulu faire un film sur une immigration positive !», dira à l'assistance Farid Bentoumi, réalisateur du film. En effet, ceux qui ont assisté à la projection du film Good Luck Algeria, tiré d'une histoire réelle, n'ont pas manqué une miette de l'interprétation du duo Sami Bouajila (Sam) et Franck Gastambide (Stéphane) deux compères confrontés à la banqueroute de leur entreprise de fabrication de ski, lesquels pour sauver l'entreprise iront solliciter la Fédération de ski algérienne pour une participation aux Jeux olympique d'hiver de Turin et obtenir les fameux 20 000 dollars de subvention nécessaires pour sauver l'entreprise, Sam étant Franco-Algérien. Une belle histoire à voir, émotion garantie !