Souk El Kettan sera rasé L'ancien centre commercial mythique dit Souk El Kettan, construit durant la période coloniale à Mdina J'dida, sera rasé totalement. C'est ce qu'a annoncé, lundi, le président de l'APC d'Oran, lors des travaux du conseil exécutif communal. L'opération qui s'inscrit dans le cadre du plan d'aménagement de la ville, va permettre la construction, sur ce site une fois récupéré, d'un «centre commercial de taille» qui sera spécialement dédié à la commercialisation des tissus, lingerie et autres articles d'habillement féminin. L'actuel Souk El Kettan, appelé par les Oranais Souk El Guesba, situé en face de la maison d'arrêt, se trouve dans un état lamentable où le manque d'hygiène, l'insécurité et l'insalubrité règnent en maîtres. Une étude technique va être lancée dans le courant de cette année pour la construction d'un centre commercial de renom avec des locaux, cafétéria, parking et autres structures. T. K. Incendie dans un parc à camions Le pire a été évité, avant-hier, lorsqu'un grave incendie s'est déclenché dans un parc à camions au niveau de la zone industrielle d'Es Sénia. D'après la protection civile, le sinistre s'est produit peu avant 13h dans ce parc situé près d'une unité d'emballage. Le feu dont les causes restent inconnues, a pris départ dans les pneus d'une grue en stationnement au niveau du parc. Les flammes se sont vite propagées et ont détruit deux engins de levage, deux camions et un lot de pneus. Un nuage de fumée s'est alors formé et les travailleurs des différentes unités industrielles ont été pris de panique. L'intervention a nécessité la mobilisation de plus 40 agents et sept véhicules de lutte contre les incendies. Le feu a été maitrisé après deux heures de lutte. Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons de ce sinistre. Z. S. Cinq camps de toile seront aménagés En prévision de la saison estivale, cinq camps de toile seront aménagés cette saison par des concessionnaires à Madagh, Aïn El Turk, El Ançor, Kristel et Port-aux-Poules. Dans le même sillage, le grand parking de Port-aux-Poules a été concédé au prix de 280 millions de centimes, ce qui fait des parkings une ressource locale conséquente. Dans le chapitre de l'hygiène, les responsables des centres d'enfouissement technique d'El Ançor et Hassi Bounif vont devoir recruter des travailleurs saisonniers spécialement pour la collecte des déchets en plastique et réquisitionner les moyens nécessaires pour acheminer la collecte vers Hassi Bounif pour le tri et le recyclage. R. B. Une femme condamnée à 10 ans de prison pour homicide Accusée d'homicide volontaire, S.F. a été condamnée, hier, à 10 ans de réclusion par le tribunal criminel d'Oran pour homicide volontaire et vol. Son époux B.N., répondant au grief de complicité, a été acquitté. Les faits remontent au 24 aout 2015 à Bir El Djir. La prévenue, selon les déclarations de sa propre fille, aurait tué le dénommé D.J. en l'étouffant avec un oreiller. Tout commencera après que cette jeune fille mineure eut connu la victime, un sexagénaire. Elle expliquera alors à sa mère que ce dernier veut l'épouser. Malgré le refus de cette derrière, la jeune fille lui dira qu'ils sont invités chez l'homme pour un café. Il les accueillera mais à un moment alors que F.H. ira vers la salle de bain, ce dernier la rejoindra, la mise en cause ne se rendra compte qu'aux cris de F.H., elle accourra et trouvera la victime tenant sa fille qui se défendait en lui donnant des coups. En une fraction de seconde elle le frappera et l'étouffera avec un oreiller. Entendue, la jeune fille, qui a déjà été jugée par le tribunal des mineurs, chargera sa mère et son mari B.N. «Ce dernier a donné à son épouse des psychotropes pour endormir la victime», dira F. H. car le mobile du crime, selon les faits, étant le vol, la victime avait confié à F.H. qu'il avait de l'argent. Mais après avoir commis ce crime, il ne sera volé qu'une paire de chaussures et un sèche-cheveu. Hier, à la barre du tribunal criminel, S.F. chargera sa fille F.H. disant que c'est elle qui a étouffé la victime. Le représentant du ministère public a requis 20 ans de réclusion contre S.F. et 15 ans contre B.N. Le rapport du légiste stipule que la mort est due à un étouffement criminel. La défense des mis en cause plaidera la non-culpabilité, expliquant qu'on ne peut accuser et condamner une personne sur les déclarations d'une autre mis en cause. S. M.