Après un mois de juillet déprimant pour les commerçants et autres bailleurs de biens immobiliers, le mois d'août s'annonce sous de meilleurs auspices au vu du grand rush enregistré ces derniers jours. Amorcé dès la fin du mois de juillet, le grand déferlement d'estivants est désormais plus que palpable. Dès le matin, les routes donnent l'alerte avec leur lot de longues files de véhicules qui se dirigent vers les différentes plages de la wilaya. Les plages sont bondées de monde et la circulation est particulièrement difficile en fin de journée. Néanmoins, en dépit de ce rush, l'affluence reste loin des extraordinaires déferlements des années précédentes qui rendaient le moindre déplacement en ville comme une véritable expédition, tant la circulation était dense en tous points. A présent, le point noir de la ville de Jijel demeure la place dite du «bateau» qui converge vers le rivage de Kotama et où tout le monde préfère se rendre en soirée. Avec les travaux toujours en cours sur les esplanades du boulevard Rouibah Hocine, l'affluence n'est désormais dirigée que vers un seul point. Le maintien inexpliqué de la fermeture de la route qui longe le port de Boudis et qui aurait permis à cette partie de la ville de mieux respirer demeure incompréhensible. A l'avenir, la situation de la circulation, difficile désormais même en hiver aux heures de pointe, plaide pour une inscription en urgence de la trémie de la place du Bateau pour fluidifier un tant soit peu la circulation sur les voies par lesquelles entrent les véhicules qui arrivent de l'Est et ceux qui en sortent. Le bon point à retenir cet été, la quasi-disparition de l'anarchie qui caractérisait les saisons estivales précédentes.