Le littoral de la wilaya de Chlef, qui va de Beni Haoua, à l'est, jusqu'à Decheria, à l'ouest, en passant par Ténès, Sidi Abderrahmane et El Marsa, représente un endroit d'une beauté extraordinaire. Une beauté qui demeure intacte dans l'ensemble au point de susciter l'intérêt et la curiosité des visiteurs nationaux et étrangers. On sait que d'illustres personnages, comme Joseph Staline, le couple princier anglais, Diana et Charles, et Vincent Auriol, ancien président de la République française de 1947 à 1954, ont fait une halte sur le littoral situé entre Ténès et Beni Haoua. Selon des sources locales, la défunte Lady Diana et son époux, le prince Charles de Galles, ont été subjugués par la splendeur du site lors d'une croisière sur leur embarcation après leur mariage en 1981. «Ils ont passé un bon moment sur la plage de Beni Haoua avant de reprendre la mer à destination de l'Espagne», se rappellent-elles. Mais il n'y a pas que le rivage qui a séduit des personnalités étrangères, le phare de Sidi Merouane surplombant la baie de Ténès avec une vue imprenable, a été également visité par des hôtes de renom en 1951. Il s'agit de Joseph Staline et de l'ancien président français, Vincent Auriol, qui ont apposé leur signature sur le livre d'or de ce monument historique datant de 1863. Le défunt maître du chaâbi, El Hachemi Guerrouabi, était tombé lui aussi sous le charme des paysages féeriques qu'offrent les côtes de Ténès sur une longueur de plus de 120 km. Il venait souvent chez sa famille, durant les vacances d'été, voulant simplement admirer ce magnifique littoral à partir de la forêt du versant ouest du mont Sidi Merouane dominant la grande bleue. Ainsi, malgré l'usure du temps, les côtes de la wilaya de Chlef gardent leur attrait naturel, au point de drainer une grande affluence en été, même si les équipements d'accueil continuent à faire défaut. Mais cela est vécu plutôt comme positif par les défenseurs de la nature pour des raisons évidentes.