Arbitrage du marocain Kezzaz. Buts : Meguelatti (17'), Kheddara (45') CABBA Averts : Mehdaoui, Mani (CABBA) - Meghazi, Dorbec, Hadjiri (Ahly) Expl. : Mehdaoui (CABBA) CABBA : Kial, Meguelati, Kesrani, Deffaf, Houari, Mansour, Nicolas (Khaled), Kheddara (Loucif), Mehdaoui, Boudjelid (Mir), Mani. Entr. : Biskri. Ahly Bahraïni : Ali Saïd, Sandour, Abdelkrim (Bilal), Hadjiri, Mansour, Meghazi (Ayad), Mortadha (Abdelghani), Hussein (Hamida), Dorbec (Naâmani). Entr. : Gueda. Biskri a gagné son test. L'action psychologique entreprise depuis quelques jours a fini par payer. Dès le coup d'envoi, les Bordjiens, plus sereins, ont entrepris par l'intermédiaire de la paire Kheddara-Boudjelid des incursions qui ont démontré d'emblée la lourdeur de la défense bahraïnie. Mani, l'homme du match, a dès la 5e minute alerté Ali Saïd, le gardien bahraïni. La machine bordjienne se mit alors en branle et c'est du flanc gauche que viendra le premier but (17'), lorsque Mani a servi Meguelatti qui, d'une tête bien ajustée, a permis aux Algériens de revenir au score sur l'ensemble des 2 matchs. Les Bordjiens continueront à presser la défense du Ahly, visiblement quelque peu désorganisée. D'ailleurs, le deuxième but viendra aussi de Mani qui a servi cette fois Kheddara, étrangement seul au 2e poteau. Profitant d'une erreur d'appréciation de la part du gardien Ali Saïd, Kheddara inscrit un 2e but, synonyme de qualification (45').Après la pause-citron, le CABBA a procédé à un changement en renforçant sa défense, ce qui démontrait que Biskri voulait opérer par contres, tant la défense du Bahraïni était prenable. Evoluant sur un faux rythme, les Bordjiens tenteront de dégarnir la zone de l'adversaire avant de procéder à des contres meurtriers par Loucif et Mir, rentrés en 2e période, ce qui a failli être payant n'était le manque de concentration. L'expulsion de Mehdaoui (80') fut un tournant décisif pour les Bahraïnis. Espérant profiter de cette supériorité numérique et n'ayant plus rien à perdre, ils se jetteront tous en attaque, obligeant du coup les Bordjiens à un repli que le public a vécu comme une souffrance, lui procurant à plusieurs reprises des sueurs froides. Il est vrai qu'un grand Kial était présent.