Prospection des poches foncières La ville de Sidi Bel Abbès, qui a connu durant les dix dernières années un rythme d'urbanisation particulièrement élevé, arrive à saturation. La multiplication durant cette période de projets de construction (LSP, LSL, AADL, promotionnel) à l'intérieur du tissu urbain s'est traduite par une raréfaction des disponibilités foncières, a indiqué la directrice de l'Urbanisme (DUC) lors de la réunion de l'exécutif. Face à cette situation, le wali a préconisé un recensement des parcelles foncières non encore pourvues, en vue de récupérer les terrains urbanisables susceptibles d'accueillir des équipements publics. Le travail d'identification et de prospection est dévolu à une commission technique, installée en début de semaine, est-il précisé par la DUC. 700 ha pour la ZET de Tessala La zone d'expansion touristique (ZET) de Tessala s'étirera sur plus de 700 hectares, selon l'étude technique finalisée au mois de septembre et avalisée par le ministère du Tourisme, a-t-on appris auprès des services de la wilaya. La création d'une ZET au niveau du mont de Tessala, situé à 3,5 km de la ville de Sidi Bel Abbès et culminant à plus de 1 061 mètres d'altitude, devrait permettre, assure-t-on, la relance de l'activité touristique dans une région disposant d'importantes ressources floristiques. En ce sens, une superficie de quelque 300 hectares a été délimitée par les services du ministère du Tourisme en collaboration avec la direction des Forêts pour abriter des structures touristiques dans le cadre de l'investissement privé. Surveillance de la grippe aviaire Pour la surveillance des oiseaux en provenance de l'Europe centrale, la Conservation des Forêts d'El Bayadh a reconduit le dispositif de surveillance de la grippe aviaire. Les 22 sites naturels constitués des oueds, de plans d'eau, d'étangs et de marécages, disséminés à travers les communes de Rogassa, Brézina, Kef Lahmar et Boussemghoun seront constamment surveillés par des brigades mobiles. Celles-ci, au nombre de trois, effectueront des observations trois fois par mois. Ces lieux, qui ont toujours constitué des gîtes d'étapes pour le passage saisonnier des migrations volatiles, risquent d'ouvrir la voie à la contamination des espèces autochtones.