Non content de harceler la presse de façon permanente, le pouvoir laisse un pays étranger traîner devant une justice plus que jamais aux ordres un quotidien algérien. Le directeur de la publication et une jeune journaliste sont condamnés à la prison ferme, le journal Echourouk El Yaoumi suspendu pour deux mois. Le pouvoir algérien veut empêcher la presse indépendante d'exercer son devoir patriotique contre les agressions extérieures. Tout cela illustre on ne peut mieux la collusion des potentats arabes contre la liberté d'expression et d'opinion. Le Maghreb, incapable de se réunir pour parler de l'essentiel, s'enferre dans des procédés grotesques d'un autre âge. Tout en dénonçant cette « condamnation » inadmissible, le CCDR tient à apporter sa solidarité et son soutien à Echourouk El Yaoumi, victime de l'intolérance, du despotisme et d'une justice déférente. Alger, le 2 novembre 2006 Pour le bureau national du CCDR Le secrétaire général Abdelhak Bérerhi