Le Conseil d'administration de la Banque Africaine de Développement (BAD) a approuvé, ce mercredi 2 Novembre 2016, un prêt de 900 millions d'Euros pour le Programme d'Appui à la Compétitivité Industrielle et Energétique en Algérie (PACIE) », indique la banque africaine de développement (BAD) dans un communiqué rendu public mercredi dernier. Plus de 10 années après le remboursement par anticipation de sa dette extérieure, l'Algérie obtient officiellement un prêt auprès d'un organisme international. La Banque africaine de développement (BAD) a en effet accordé un prêt de 900 millions d'Euros (plus de 1 milliards de dollars) à l'Algérie. « Le Conseil d'administration de la Banque Africaine de Développement (BAD) a approuvé, ce mercredi 2 Novembre 2016, un prêt de 900 millions d'Euros pour le Programme d'Appui à la Compétitivité Industrielle et Energétique en Algérie (PACIE) », indique ainsi la BAD dans un communiqué rendu public mercredi dernier. Ce prêt vise à aider à «créer des conditions propices à une croissance inclusive en Algérie à travers la mise en uvre de réformes économiques, de manière à assurer une consolidation budgétaire par l'amélioration de la mobilisation des recettes intérieures et la rationalisation des dépenses ; améliorer le climat des affaires grâce à l'ouverture de l'économie, à l'amélioration du cadre de l'initiative privée et de l'activité économique ; et améliorer l'efficacité du secteur de l'énergie et promouvoir les énergies renouvelables pour une offre énergétique durable », ajoute le document qui précise que le prêt est accordé pour une période allant de 2016 à 2018. Ce prêt est une première depuis que les prix du pétrole ont prix leur envol au début des années 2000. L'Algérie, qui a remboursé par anticipation une dette évaluée à plus de 30 milliards de dollars, a toujours utilisé ses rentrées en devises pour le financement de ses projets. Une aisance financière qui n'as pas apporté une diversification de l'économie qui s'est appuyée sur la seule rentrée de la vente des hydrocarbures et les investissements publics. Du coté officiel, il n'y a aucun commentaire sur cette transaction qui semble s'inscrire dans le cadre du « nouveau modèle de croissance économique ».