La commune de Mekla est submergée par les détritus déposés dans des décharges sauvages. Le ramassage des ordures ne se fait plus depuis plusieurs semaines, laissant place à un véritable laisser-aller où tout le monde se débrouille comme il peut pour se débarrasser de ses rejets. Les villages et hameaux de la commune font d'ailleurs face à un problème de prolifération des décharges. «Les agents de la voirie ne sont pas passés depuis plus d'un mois», dira un citoyen d'Amazoul. Les bacs à ordures destinés aux villages débordent de sacs éventrés laissant place à un spectacle des plus désolants. Certains choisissent de brûler les ordures amassées dans les champs privés. Dans d'autres cas, les détritus sont jetés n'importe où, en bordure des routes. «On nous a prévenu par affichage nous indiquant seulement que le ramassage des ordures est interrompu jusqu'à nouvel ordre», ajoute un jeune de Maouia. A Aït Aïch, Agouni Bouafir, Taourirt Aden, Tizi n'Terga, Laghrous, Masloub ou encore Aït Moussa U Brahim et Chaïb, la situation est la même. Le ramassage des ordures est interrompu en raison de la fermeture par les autorités de la décharge communale sise au lieudit Chiva, près de Mekla. La raison serait la proximité de la dite décharge avec le terrain choisi pour l'implantation d'un hôpital. Notre tentative de prendre attache avec le président de l'APC pour de plus amples explications sur la situation n'a pu aboutir.