Les villes de Maghnia et de Sebdou se sont réveillées, avant hier, avec deux nouvelles abominables, accentuant davantage le sentiment d'insécurité qui secoue épisodiquement ces deux localités frontalières. En effet, dans le village de Akid Lotfi, à 14 km de Maghnia, un jeune frisant la vingtaine a tué à coups de couteau un autre, pratiquement du même âge, pour des raisons qu'on ignore encore. Cependant, des témoins encore sous le choc ont affirmé que les deux personnes s'étaient violemment disputées avant que le malheureux forfait ne fût produit. On sait tout simplement que la mort a été instantanée. Vingt quatre heures plus tard, à l'autre bout de la frontière, à Sebdou exactement, deux autres jeunes, n'atteignant pas la trentaine, s'en sont venus aux mains pour une affaire personnelle, nous dit-on, avant que l'un deux n'utilise une arme blanche pour commettre l'irréparable. Et là encore, la mort a été immédiate. Deux crimes qui s'ajoutent après le cadavre retrouvé, avant hier, près de la station thermale de Hammam Chigueur, à 5 km de Maghnia, et les deux autres crimes perpétrés dans cette même agglomération pendant le mois de Ramadhan.