L'affront fait à l'équipe du DRB Tadjnanet obligée d'occuper un vestiaire insalubre montre le degré de déliquescence submergeant l'office du parc omnisports de la wilaya de Sétif. Ayant faut-il le rappeler, une lourde part dans la disqualification de l'entente de la ligue des champions d'Afrique, la direction de l'OPOW qui a pourtant bénéficié nous dit-on de plus de 700 millions de dinars, au titre de la réhabilitation du stade, de la piscine et de la salle (fermée depuis plus de deux années) malmène non seulement une aussi grande structure mais tente par des alibis ne tenant plus la route, d'impliquer le club phare de la cité. Les déclarations du coach et des dirigeants du DRBT, démasquent les carences d'une gestion obsolète. Donnant un autre coup de massue à un professionnalisme mal en point, ce gravissime fait est la goutte de trop. Les visiteurs ne sont pas les seuls à subir une telle loi. Puisque les partenaires de Djabou n'ont pas pris de douche à l'issue du derby. Une panne (une de plus) de la chaudière en est, semble-t-il, la cause de cet énième couac. La sortie médiatique des gars du DRBT, fait remonter à la surface les tares et carences d'une institution gérée comme un bien priver. Fermée pour des travaux qui n'en finissent plus, la situation de la salle omnisports n'offusque personne. Les compétiteurs de l'étoile (volley-ball) et de l'USS (Basket-ball) sont les plus touchés. Les salles des sports de combats ne font pas exception. Au grand dam des karatékas, judokas, lutteurs, et boxeurs, interdits d'accès eux aussi. Comme un malheur n'arrive jamais seul, le toit d'une aile de l'académie des sports implantée au dessous des gradins du stade du 8mai 1945, a cédé dernièrement. Si l'incident n'a heureusement fait aucune victime, les dégâts demeurent importants, en ces moments difficiles. Outrés par ce qui se passe au sein de leur institution touchant le fond, des agents qui en ont gros sur le cœur, interpellent sous le sceau de l'anonymat, le président du conseil d'Administration en l'occurrence le wali de Sétif, Nacer Maskri : « Par la faute de la direction, la réhabilitation de l'OPOW s'enlise alors que l'Etat n'a pas lésiné. Le moment est venu pour qu'on fasse la lumière sur la destination de l'équipement (literie, matériel de récupération et de cuisine, bureaux, microordinateurs…etc) de l'académie qui n'avait pas besoin d'une rénovation d'autant plus qu'elle a été inaugurée fin 2011. La situation au niveau des structures hors chef lieu, n'est guère reluisante. Pour sauver l'institution de la faillite qui se profile à l'horizon, nous demandons une commission d'enquête… ».