Les gérants d'auto-école montent au créneau Les gérants des auto-écoles de la wilaya d'Oran, affiliés à l'Organisation nationale des auto-écoles, sont dans le désarroi après la décision du ministre des Transports de réduire le nombre de candidats pour l'obtention du permis de conduire. En effet, les instructions de la tutelle fixent un total de 15 candidats par mois au lieu des 120 que ces professionnels formaient auparavant. Cette disposition va avoir son impact, de l'avis du président du bureau de wilaya des auto-écoles d'Oran, puisqu'elle va conduire à une compression du personnel et à une baisse de l'activité. Certains gérants emploient quatre à six employés, souvent des pères de famille, qui, avec l'application de cette mesure, risquent de se retrouver en chômage forcé, a noté notre interlocuteur. A la limitation du nombre de candidats vient s'ajouter celle du nombre de dossiers devant être traités. Le ministère le fixe à 30 dossiers, alors que la corporation était habituée à étudier 60 dossiers. Ces mesures ont été contestées par la corporation, qui appelle les décideurs à se pencher sérieusement sur la question. Le président du bureau local précise dans ce registre que des propositions ont été également faites et concernent la suppression du registre du commerce dans la composante du dossier et l'octroi d'agréments aux jeunes et non aux retraités. F. A. Deux suspects arrêtés suite au crime de Bel Air Selon la cellule de communication de la police, suite au crime commis le 3 janvier courant au quartier Bel Air contre un homme de 40 ans, deux suspects, qui connaissaient la victime, ont été arrêtés. Après l'avoir agressée et commis leur forfait, l'un prit le chemin de la wilaya d'Alger, l'autre celui de Blida. Les suspects utilisaient de faux noms. Ces deux repris de justice sont âgés de 18 et 27 ans. Pour rappel, la victime a été découverte ligotée et mutilée dans une maison désaffectée du quartier Bel Air. Le défunt avait reçu des coups de couteau dans différentes parties du corps. Z. S. Le bâtonnier de Tlemcen est décédé Mohamed Seffahi, président de l'Ordre des avocats de Tlemcen, est décédé, dimanche dernier, dans un hôpital de Marseille (France), à l'âge de 65 ans. Très dynamique et ayant le sens de la communication, Me Seffahi, natif de Maghnia, était considéré comme l'ami des journalistes, en ce sens qu'il leur vouait un grand respect et n'hésitait pas à leur venir en aide sur toutes les questions juridiques. Titulaire d'une licence en droit (spécialité judiciaire) en 1979 de l'université d'Es-Sénia à Oran, cet ancien directeur des études et des stages à l'Ecole nationale d'administration (ENA), a fourni tous les moyens nécessaires aux robes noires pour leur faciliter leur métier. Elu bâtonnier à l'unanimité en 2009, il avait organisé, entre autres, de nombreuses rencontres nationales et internationales sur le blanchiment d'argent et la lutte contre le trafic de drogue et a été un acteur prépondérant dans la signature de la convention de jumelage avec l'Ordre des avocats de Grenoble (France). Il était aussi membre (FLN) de l'actuelle Assemblée populaire de la wilaya de Tlemcen. Que Dieu ait ton âme. Dors en paix, l'ami. C. B. La bureaucratie est de retour à Chlef La facilitation de l'accès des citoyens aux services publics n'aura duré qu'un temps et beaucoup commencent déjà à regretter la période récente, où la ponctualité était de rigueur dans les bureaux et le service accompli en un laps de temps. Aujourd'hui, on assiste à une vraie pagaille dans ces services, qui, pourtant, il y a quelques mois, étaient cités en exemple pour la qualité de l'accueil et la rapidité des prestations administratives. «Que s'est-il passé depuis et comment expliquer ce relâchement ?», s'interrogent des citoyens, qui dénoncent le retour des mauvais reflexes dans les administrations publiques, à l'image des guichets de l'état-civil et ceux des documents biométriques et automobile. Ce constat est partagé par de nombreux administrés sur les réseaux sociaux, qui se plaignent de la mauvaise qualité de l'accueil et du service, et de l'anarchie qui y règne. Il en est de même dans certaines administrations relevant de la Fonction publique, où les bureaux des responsables sont devenus inaccessibles pour les citoyens et le traitement de leurs dossiers remis à plus tard. Par conséquent, les administrés interpellent les autorités concernées pour remettre de l'ordre dans ces administrations censées servir le contribuable à tout moment, d'autant plus que l'Etat a consenti d'énormes moyens dans ce sens. A. Y. Une cité privée d'électricité à Sidi Bel Abbès Occupant une cité de 50 logements sociaux participatifs (LSP) livrés sans électricité à Bellouladi, localité distante d'une dizaine de kilomètres de Sidi Bel Abbès, les habitants viennent de lancer un énième appel pour une prise en charge pressante de cette carence qu'ils qualifient d'«intolérable». S'exprimant par la voix de leurs représentants, ils font remarquer que cette situation, qui remonte à plus d'une année déjà, se répercute négativement sur leur vie quotidienne et celle de leur famille. Les multiples doléances formulées, dans ce contexte, aux différents responsables locaux concernés, tiennent-ils à préciser, sont restées inexplicablement sans écho. Visiblement excédés par ce mutisme qui, à leurs yeux, n'est pas sans ajouter à leur calvaire, les habitants de cette cité ont jugé alors utile de s'en remettre, en désespoir de cause, aux autorités de la wilaya pour les tirer d'affaire. Un ultime recours qui devrait leur redonner une lueur d'espoir. M. H.