Le Mouloudia n'est pas une équipe comme les autres, c'est connu. Récent vainqueur de la Supercoupe face à la JSK, le doyen des clubs algériens n'en est pas moins sous pression et le moindre faux pas suscite des réactions démesurées. Le premier à subir cette pression est bien sûr l'entraîneur. Bracci, malgré sa carte de visite d'ancien international français et ses succès en Coupe d'Algérie (la saison dernière) et en supercoupe, demeure un entraîneur « contesté »… Il faut dire que Bracci n'est pas servi par la crise structurelle que vit le MCA actuellement et aussi par la surmédiatisation du club par la presse. A la fin du match face au PAC, Jean-François était dans tous ses états : « Ici on n'admet pas la défaite. C'est une perpétuelle pression qui fait perdre aux joueurs une grande partie de leurs moyens… La vie ne s'arrête pas à ce seul match… Il y en aura d'autres car le Mouloudia rencontre la JSK lundi, suivront deux matches de champion's league arabe (aller et retour) en l'espace d'une semaine et ensuite ce sera le retour au championnat. En somme un mois de novembre infernal… S'ils veulent que je parte, je suis prêt à le faire sans problème… En attendant, je suis toujours à la tête du Mouloudia mais s'il y a mieux, pas de problème, je pars », dira Bracci d'un ton pathétique et les larmes aux yeux.