Les forces de police poursuivent leurs efforts en mobilisant l'ensemble des moyens nécessaires pour lutter contre la cybercriminalité, notamment en matière de tentatives d'incitation à violence, susceptibles de porter atteinte à l'ordre public, a affirmé l'inspecteur régional de police. Les affaires de cybercriminalité ont enregistré une hausse considérable à travers la région Sud-Est du pays durant l'année écoulée, comparativement à 2015, a précisé le contrôleur de police Abdeslam Lâalmi, lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan d'activités des services de l'inspection régionale de police qui coiffe les wilayas de Ouargla, Ghardaïa, Laghouat, El-Oued, Biskra et Illizi. Au total, 124 affaires de cybercriminalité ont été notifiées par la police en 2016, dont 96 traitées, impliquant 112 individus, alors que l'année précédente s'est soldée par quarante affaires seulement, soit une hausse de 84 affaires, a précisé M. Lâalmi. Ces affaires sont réparties en crimes portant atteinte au système de traitement automatisé de données, ainsi que les atteintes à la vie privée des personnes et les insultes, agressions verbales et menaces liées à l'utilisation de l'internet, a-t-il détaillé. L'inspecteur régional de police a fait état, par ailleurs, d'une baisse sensible en ce qui concerne les affaires relatives aux atteintes aux personnes et aux biens, dont les tentatives et les atteintes à la vie de la personne, en plus du vol sous toutes ses formes, les coups et blessures volontaires et la destruction de biens d'autrui. Il s'agit de 2 627 affaires traitées en 2016 contre 2 953 autres en 2015, a-t-il ajouté. Stupéfiants S'agissant de la lutte contre le trafic de drogue, l'année dernière a été marquée par le traitement de 713 affaires, impliquant 1 015 individus et donnant lieu à la saisie de 1 011, 56 kg de kif traité et 6 568 comprimés de psychotropes. Concernant le plan national «Alerte rapt/disparition d'enfants», l'inspecteur régional a mis en relief l'importance du numéro vert 104, mis en service en novembre dernier, afin de consolider les autres numéros verts 17 et 1548, en plus des différents supports de communication assurés par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) sur internent, à l'instar de la nouvelle application «allo chorta», permettant au citoyen de demander secours aux services de police pour tout ce qui touche à leur sécurité.