Tout auréolés du précieux nul ramené samedi passé de Béjaïa (2-2), les poulains de Abdelkader Amrani ont repris les entraînements dès le lendemain, avec une motivation remarquable. En effet, même si le technicien tlemcénien n'a pas estimé utile d'octroyer aux joueurs une journée de repos, ceux-ci n'ont pas été affectés pour autant de ladite décision, et tout le groupe a répondu présent lors de la séance de reprise. Il faut dire que les derniers résultats y sont pour beaucoup. L'équipe semble avoir retrouvé l'état d'esprit conquérant qui lui faisait défaut depuis l'entame de l'exercice. Ainsi, Amrani a rapidement compris que le problème ne se situait pas au niveau de la qualité technique de l'effectif, mais qu'il était lié au mental, les changements fréquents opérés à la tête du club, de même que les manœuvres de certains anciens dirigeants, ayant fini par complètement déstabiliser les joueurs. Partant de ce constat, le coach a instauré une nouvelle méthode de travail, basée certes sur la discipline, mais aussi sur le dialogue, ce qui a libéré les camarades de Bezzaz, qui se montrent désormais beaucoup plus appliqués et surtout, plus impliqués dans la dure mission qui est le sauvetage du club de l'antique Cirta . Au sujet de la joute de demain, qui opposera les Vert et Noir aux gars de Soustara, l'équipe sera privée des services de son meilleur élément, l'attaquant Belamaïri, suspendu après son expulsion face au MOB. D'ores et déjà, Amrani s'attelle à préparer le remplaçant Bekheir pour prendre sa place. Il pourra en outre compter sur l'ex-international Mohamed Amine Aoudia, de retour de blessure, de même que sur l'avant-centre Kouadio, revenu en grâce lors de cette seconde phase du championnat. De son côté, la nouvelle administration du CSC, le manager général Tarek Arama en tête, s'évertue à mettre les joueurs dans les meilleures conditions, comme l'illustre son engagement à verser dans leurs comptes bancaires un mois de salaire, ainsi que le montant de deux primes (JSS et MOB), au plus tard demain, de même que le fait de fixer le montant de la prime du match face à l'USMA à 20 millions de centimes, les trois points devant grandement peser dans la course au maintien.