«Les travaux ne sont qu'au niveau des fondations, alors que ceux du lot 95 sont en bonne marche», dénoncent-ils. Le comble, c'est que les deux lots «en retard» ont été confiés à la même entreprise de réalisation. Une entreprise algérienne qui, selon eux, devait entamer le chantier en août 2016. «On est en février 2017, c'est-à-dire 5 mois après, et cette entreprise n'est pas encore sortie du ‘‘trou''» qu'elle a creusé et qui a été inondé par les dernières pluies», s'indigne un des souscripteurs, photos à l'appui. «En comparaison, l'entreprise, turque celle-là, qui a pris en charge la réalisation du lot 95 logts, est actuellement au niveau 2», ajoute un autre, en précisant qu'elle n'a entamé les travaux qu'environ un mois avant l'autre. Selon des souscripteurs, le directeur de l'Agence foncière de la wilaya d'Oran (Agerfor), sise à Es Sénia, en charge de ce programme, auquel ils se sont adressés la semaine passée, leur a annoncé qu'une mise en demeure va être adressée à l'entreprise en question. L'objectif des souscripteurs, ce mardi, était de saisir les autorités, en l'occurrence le chef de daïra d'Arzew, pour débloquer cette situation qui les pénalise encore plus, eux qui attendent depuis 6 longues années ces logements. Ils ont souscrit en 2011, ils ont versé la première tranche (50 millions de centimes), et même la deuxième pour certains. Ils ont dû organiser des sit-in pour que le projet, confié au départ à l'AADL, puis affecté à Agerfor fin 2013, soit lancé. Ils ont dû aussi organiser d'autres sit-in devant la daïra d'Arzew et l'Agence foncière à Es Sénia, pour que le choix de terrain se fasse. Et, maintenant, ils sont encore contraints de recourir aux mêmes procédés pour que les travaux avancent. Des travaux dont les délais de réalisation ont été fixés à 24 mois. L'entrevue qu'ils espéraient avoir avec le chef de daïra d'Arzew n'a malheureusement pas eu lieu, car ce dernier était pris par la visite du ministre des Transports et des Travaux publics, ce même jour, à Arzew. On leur a promis qu'il recevrait leurs représentants en fin de journée. «Si cette entrevue n'a pas lieu aujourd'hui, on reviendra mardi prochain», ont annoncé les souscripteurs.