- Une femme et ses deux fillettes mortellement fauchées à Mascara Une jeune mère de famille et ses deux fillettes jumelles ont été mortellement fauchées, hier vers 7h30, par un autobus de marque Toyota, type Coaster, au lieu-dit Douar Belkhir, situé sur le tronçon routier (RN17A), reliant la ville de Mohammadia (Mascara) à Mostaganem. Selon le lieutenant, Tahar Mehanni, chargé de communication à la protection civile, les trois victimes tentaient de traverser la route pour rejoindre l'école primaire. «Violemment percutées par l'autobus assurant la liaison Mostaganem-Mohammadia, la maman et ses deux fillettes ont rendu l'âme sur le lieu du drame», nous dit-on. Il s'agit de : la maman, A.B.A., âgée de 32 ans, et ses fillettes jumelles, O. Amel Salsabil et O. Fatima Zahra, âgées de 7 ans seulement. Le chargé de communication de la Gendarmerie nationale de Mascara, contacté, nous a déclaré que le bus faisait de l'excès de vitesse et que le conducteur a été arrêté et l'enquête suit son cours. - Un adolescent découvert pendu à Beni Saf Mardi, vers 11h, à Beni Saf, la protection civile a décroché S.G.R., âgé de 16 ans, découvert mort, pendu dans sa chambre à une corde. Le cadavre de l'adolescent, qui résidait dans un taudis rue Bentalha Driss, n'était pas en décomposition, ce qui indique que son décès était récent. Selon son voisinage, l'acte fatidique de S.G.R serait un geste de désespoir au regard de la situation sociale et psychologique qu'il endurait. Son père est en détention depuis plusieurs années, après une condamnation à dix années, alors que sa mère l'est depuis deux mois. Il vivait en solitaire après que son grand-père paternel a pris en charge ses deux jeunes frères à Aïn Tolba suite à l'incarcération de leur mère. C'est à cette dernière que S.G.R. a rendu visite, jeudi dernier, à la prison de Témouchent. Depuis ce jour, le voisinage ne l'a plus revu, ne s'inquiétant pas à son propos du fait que l'on entendait le poste de télévision chez lui. C'est au bout de quelques jours que l'on s'est alarmés et que l'on a forcé sa porte. Hier, son inhumation a eu lieu après que son corps a été récupéré de la morgue où il a été déposé à la médecine légale par la protection civile. - Quinze années de réclusion pour homicide à Tiaret Le tribunal criminel de Tiaret a condamné en appel, hier, B.O., âgé de 30 ans, à 15 années de réclusion criminelle pour avoir assassiné, en janvier 2012, le jeune M.K.A au centre-ville de Tiaret. Si les parents de B.O. ont été déçus du verdict après cinq ans de détention de leur fils, ceux de la victime l'ont été aussi, car trouvant la peine insuffisante vis-à-vis de celui qui a ôté la vie à leur progéniture. Le jour des faits, la victime avait été abordée au niveau de la rue de la Résistance au centre-ville et un coup de couteau lui a été asséné. Le jeune M.K.A, 25 ans, venait d'encaisser son premier salaire dans le corps des pompiers qu'il venait tout juste d'intégrer après avoir effectué un stage. M.K.A. est mort, d'ailleurs, dans ses vêtements neufs qu'il venait d'acheter. Une triste fin pour un jeune et sa famille restée inconsolable et scandalisée. Le père nous a déclaré vouloir faire appel contre ce jugement et c'est ce qu'il a entrepris. L'assassinat de M.K.A. a créé en son temps un véritable tollé au sein de l'opinion publique locale de par ces incommensurables drames qui interviennent cycliquement après des beuveries ou à la suite de consommation de psychotropes. Des femmes de la ville, accompagnées de sa mère, ont voulu observer un sit-in, mais elles se sont contentées d'extérioriser leur douleur à travers les médias et une lettre ouverte à l'intention des pouvoirs publics locaux pour leur signifier l'insécurité qui régnait dans l'endroit cité. - Ecroués pour avoir brûlé l'emblème national à Relizane Les gendarmes ont arrêté deux personnes, dont un mineur, qui avaient brûlé le drapeau national. Selon un communiqué du groupement de la gendarmerie, «ces personnes sont des repris de justice». Le parquet a ordonné leur incarcération. Le communiqué ajoute que les deux acolytes, chez qui un jerrican contenant un peu d'essence a été saisi, n'ont pas hésité à brûler les drapeaux dressés sur les devants d'une école primaire, d'une salle de soins et d'une annexe administrative à Sidi M'hamed Benali, dans la région de la Dahra. Les prévenus ont, ajoute le communiqué, accompli leur forfait, le lendemain de la célébration de la Journée du chahid, pour exprimer le marasme qui les ronge et le chômage qu'ils n'ont pu supporter.